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Ou, comme d’autres l’écrivent, Phygellus, était un chrétien d’Asie qui, s’étant trouvé à Rome pendant que saint Paul y était en prison (2 Timothée 1.15), l’an 65 de Jésus-Christ ou de l’ère vulgaire, l’abandonna dans le besoin avec Hermogènes. On ne connaît Phigelle que par ce seul endroit, qui ne lui est nullement honorable. Métaphraste, dans le discours sur saint Pierre et saint Paul, dit que l’Apôtre, ayant établi Phigelle évêque d’Éphèse, cet homme séduisit les Juifs convertis, et les engagea à renoncer à la foi. On lit diverses choses de Philet et d’Hermogènes dans la Vie de saint Jacques le Majeur, écrite par Abdias. Il y a quelque espèce d’apparence que cet auteur a mis Phi-let pour Phigelle, ainsi qu’on le lit dans l’édition latine de Sixte V. Mais ces circonstances sont tout aussi incertaines que celles que rapporte Métaphraste. L’Ambrosiaster dit que Phigelle et Hermogènes étaient des trompeurs et des hypocrites, qui ne demeuraient avec l’Apôtre que pour apprendre de lui ce qu’ils pourraient, et pour ensuite le calomnier et lui susciter des persécutions, mais que, lorsqu’ils se virent découverts, ils se séparèrent de lui.