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passer ; en hébreu tzipphor. Ce terme hébreu se prend non-seulement pour le moineau, mais aussi pour toutes sortes d’oiseaux purs, c’est-à-dire, dont la loi ne défend pas l’usage. Les rabbins Kimchi, Poinarius et Aquinas prétendent même qu’il signifie généralement toutes sortes d’oiseaux. C’est ce qui est fort bien confirmé par Bochart. Mais il montre qu’il signifie en particulier le moineau. Dans la plupart des passages où se trouve le nom de passer, il faut entendre un oiseau en général. Par exemple (Psaumes 10.1) : Sauvez-vous dans la montagne comme un oiseau. On sait que le moineau n’est pas un oiseau de montagnes. Et ailleurs (Psaumes 101.8) : J’ai veillé ; et j’ai été comme le passereau solitaire sous le toit. Il faut l’entendre du hibou qui se cache sous le toit des maisons xxxxx
Et, encore (Psaumes 103.16) : Les moineaux ne vont pas nicher sur les cèdres du Liban. Dans ces endroits, passer signifie donc un oiseau en général.
Il y a un passage fameux dans le Lévitique (Lévitique 14.4, Origen. : Gallinus. Vulg. : Passeres. Alii : Aviculus) où Moïse ordonne à celui qui est déclaré nettoyé de sa lèpre, de présenter au prêtre, à l’entrée du tabernacle, deux passereaux vivants, et dont il est permis de manger, ou plutôt deux oiseaux purs et vivants ; car si ce sont nécessairement des passereaux, pourquoi ajouter qu’ils doivent être de la nature de ceux dont on peut manger ? comme s’il y en avait de deux sortes. Aussi les Septante lisent simplement des oiseaux, et l’interprète d’Origène deux poules. Le lépreux devait donc apporter deux oiseaux purs à la porte du tabernacle, avec un bouquet fait de branches de cèdre et d’hyssope, liées par un ruban d’écarlate. On remplissait d’eau un vase de terre. Puis le prêtre prenait un des petits oiseaux, et l’attachait avee le ruban d’écarlate au bouquet de cèdre et d’hyssope, la tête du côté du manche, et la queue et les ailes du côté de la partie du bouquet qui devait être plongée dans l’eau. Le lépreux prenait l’autre oiseau, le sacrifiait, faisait couler son sang dans l’eau préparée dans un vase ; puis le prêtre trempait le bouquet de cèdre et d’hyssope avec l’oiseau vivant dans l’eau mêlée de sang, et en faisait des aspersions sur le lépreux guéri ; après quoi il mettait en liberté le petit oiseau qui avait été teint du sang de son compagnon. La même cérémonie se pratiquait, lorsque le prêtre purifiait une maison où il avait paru quelque tache de ce que l’on appelait lèpre des maisons. Il y avait encore d’autres sacrifices d’oiseaux que la loi ordonnait principalement en faveur des plus pauvres ; mais l’espèce des oiseaux était fixée. Moïse avait expressément demandé des colombes (Lévitique 1.15 ; 5.18). Voyez ce qui a été dit sous l’article colombe.