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Ou Nebahaz, dieu des hévéens (2 Rois 17.31). On ne sait quel est ce dieu. À la lettre il pourrait marquer Nebo le voyant, l’oracle de Nebo. Les rabbins, suivis de plusieurs commentateurs, croient que Nebachas avait la forme du chien, à-peu-près comme Anubis des Égyptiens.
Nabac en hébreu, signifie aboyer. Pour appuyer l’opinion qui veut que Nebachas signifie un chien, on peut remarquer que les Orientaux avaient de la vénération pour le chien ; je ne répète pas ce que j’ai dit des Égyptiens, où l’on voyait des villes entières adorer cet animal : Oppida tata canem venerantur. Les mages, au rapport d’Hérodote, diffèrent des prétres égyptiens, en ce que les Égyptiens ne tuent aucun animal, à l’exception de ceux qu’ils im molent à leurs dieux ; au lieu que les mages tuent toutes sortes d’animaux, à l’exception de l’homme et du chien ; ils se font même l’honneur de tuer un grand nombre de reptiles, de serpents, et d’autres semblables animaux. On immolait un chien à Hécate qui est la lune ; cet animal lui était consacré.
Il y avait aussi un chien dans les mystères de Mitras, qui est le soleil, et dans un sacrifice à cette divinité, représenté dans un ancien bas-relief, on voit un chien qui lèche le sang d’un taureau. On dit que Zoroastre a mis entre les préceptes de la charité, celui de nourrir les chiens et de les aimer. Les Perses exposaient les corps morts aux chiens, avant que de les enterrer, croyant que c’est une marque de béatitude d’être ainsi traîné des chiens. Cet animal est un symbole de la fidélité et de la vigilance. Je ne sache toutefois personne qui ait dit que le chien ait été adoré ailleurs qu’en Égypte [Voyez chien].