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Jérémie se sert de ce terme en deux endroits (Jérémie 17.6 ; 48.5). L’Hébreu lit aroer, qui signifie une plante inutile qui vient d’elle-même dans les lieux incultes ; mais on ne convient pas de sa nature. Myrica, ou agrio-myrica, signifie un tamaris sauvage. D’autres traduisent aroer par le genièvre ; d’autres par le romarin. Symmaque, un bois inutile. Le tamaris, ou myrica, est un arbre d’une moyenne hauteur, dont les feuilles sont petites, longues, rondes, menues, approchantes de celles du cyprès, de couleur vert-pâle. Ses fleurs sont ramassées en grappes, petites, purpurines par dehors, blanches quand elles sont épanouies, composées chacune de cinq feuilles. Son fruit est lanugineux, et contient des semences noirâtres [Le mot hébreu aroer, rendu par myrica dans la Vulgate, ne me semble pas vouloir dire tamaris ni une plante quelconque ; car le même mot se trouve (Psaumes 101, 18), qu’il faudrait traduire par la prière du tamaris. Voyez dom Calmet sur ce texte. Aroer signifie seul, complétement isolé, ou dépouillé de tout].