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C’est une vertu qui nous inspire de la compassion pour nos frères, et qui nous porte à leur donner du secours dans leurs besoins. Afin que les œuvres de miséricorde soient méritoires devant Dieu, et qu’elles nous méritent la vie éternelle, ainsi que Jésus-Christ nous l’a promis (Matthieu 5.7), il ne suffit pas qu’elles soient faites par un motif humain et naturel ; il faut qu’elles se fassent en vue de Dieu et par des motifs surnaturels. Dans l’Écriture, la miséricorde et la vérité sont ordinairement jointes ensemble (Genèse 24.27-49 ; 47.29 ; Exode 34.6), pour marquer la bonté qui prévient et la fidélité qui accompagne les promesses, ou bien une bonté, une clémence, une miséricorde constante et fidèle qui ne se démente point et qui soit suivie des effets. La miséricorde se prend aussi pour les grâces et les bienfaits que nous recevons de Dieu ou des hommes. Elle se prend pour la probité, la justice, la bonté. Les hommes miséricordieux, en hébreu charidim, sont les hommes de piété, les gens de bien (2 Chroniques 6.41 ; Psaumes 4.4 ; 16.10 ; 89.20 ; 97.10 ; 132.9-16). Enfin la miséricorde se prend pour l’aumône (Proverbes 14.34 ; 16.6 ; Zacharie 7.9).