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(Juges 5.23), était un lieu au voisinage du torrent Cison, dont les habitants n’ayant pas voulu venir au secours de leurs frères, dans le combat qu’ils livrèrent à Sisara, furent soumis à l’anathème : Malheur à la terre de Méros, dit l’ange du Seigneur ! Malheur à ceux qui l’habitent ! parce qu’ils ne sont point venus au secours du Seigneur, au secours des plus vaillants de ses guerriers. Quelques-uns ont cru que Méroz était la même que Merrus ou Mérom, dont nous avons parlé ci-devant ; et c’est peut-être ce qu’il y a de plus vraisemblable sur ce sujet.
D’autres veulent que Méroz ait été un homme puissant qui demeurait an voisinage du Cison, lequel, n’ayant pas voulu venir au secours de Barac et de Débora, fut excommunié par l’ange du Seigneur au son de quatre cents trompettes. L’ange du Seigneur est, selon les uns, Barac, général de l’armée du Seigneur. Selon d’autres, c’est le grand prêtre d’alors, ou un prophète, ou saint Michel, ou quelque autre ange. Quelques-uns croient que Méroz était l’ange des chananéens, lequel fut maudit par I ange saint Michel, protecteur des Israélites.