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Maresa
Dictionnaire encyclopédique de la Bible de Augustin Calmet
Westphal

Maresa (1)

Fils de Laada, ou peut-être que Laada est nommé père de Marésa, parce qu’il peupla cette ville et que sa famille y demeura (1 Chroniques 4.21).

Maresa (2)

Ville de la tribu de Juda (Josué 15.44 2 Chroniques 14.9 Michée 1.15). On l’appelle aussi Marissa, Marescha, et Moreseth, et Morasthi. Le prophète Michée était natif de cette ville ; et du temps d’Eusèbe elle était déserte, à deux milles d’Eleuthéropolis. Ce fut auprès de Marésa, dans la vallée de Séphata, que se donna la bataille fameuse entre Asa, roi de Juda, et Zara, roi de Chus, où Asa demeura victorieux contre une armée d’un million d’hommes qu’il mit en fuite et poursuivit jusqu’à Genre (2 Chroniques 14.10-12). Voyez l’article de Zara. On élit Samaria I Mac. 5.66, au lieu de Marissa. Dans les derniers temps de la république des Juifs, Maresa était attribuée à l’Idumée, ainsi que plusieurs autres villes méridionales de Juda. Elle était peuplée de Juifs et de peuples, leurs alliés, du temps de Jean Hircan. Le roi Alexandre Jannée la prit sur les Arabes. Pompée la rendit à ses premiers habitants. Gabinius la rebâtit ; et enfin les Parthes la ruinèrent pendant la guerre d’Antigone contre Hérode [« Il existe, à une journée au sud de Jéricho, d’intéressantes ruines qui marquent l’emplacement de l’ancienne Marissa, citée par l’historien Josèphe ; j’ai entendu dire que Marissa, appelée aujourd’hui Hercha, a de vastes chambres sépulcrales où les Arabes ont trouvé des crânes et des ossements énormes ; vous connaissez ce que les historiens hébreux ont dit des géants Amalécites de la vallée de Jéricho ; cette merveilleuse tradition ne pouvait manquer d’être accueillie par les Arabes. » Poujoulat, Correspondances d’Orient, lettr. 129, tome 5 pages 352].

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