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Ou gouverneurs de Judée. Voyez gouverneurs.
Ou maîtres de La maison du roi. Voyez Cour des Rois hébreux.
Comme l’agriculture et l’économie étaient en honneur parmi les Hébreux, les rois avaient des intendants de leurs champs, de leurs arbres, de leurs vignes, de leurs plants d’oliviers, de leurs troupeaux d’ânes, de chameaux, de bœufs, de chèvres et de brebis d’autres avaient l’inspection sur les ouvriers qui travaillaient pour le roi, soit que ce fussent des gens employés à des corvées au profit du monarque, ou des esclaves qui travaillassent pour lui ; il y avait outre cela des intendants des trésors (1 Chroniques 27.25) ou des richesses du roi (1 Chroniques 27.31), c’est-à-dire des celliers et des caves pleines de vin et d’huile, et des greniers de froment du revenu du roi. Les Hébreux appellent trésors toutes sortes d’amas de choses utiles et précieuses, et sous le nom de richesses on entend non seulement l’or et l’argent, mais principalement les fruits de la terre, le vin, et le bétail. Salomon ne regardait pas ce détail comme indigne de son attention : on trouve dans ses livres plusieurs belles maximes d’économie, et il nous parle de son application à cela dans l’Ecclésiaste (Ecclésiaste 2.4-5, 7). C’était là le goût des anciens : nous voyons dans Homère Démocoon, fils du roi Priam, à qui son père avait donné l’intendance de ses beaux haras dans le pays d’Abyde ; les sept fils d’Eélion, roi des Ciliciens, gardaient les troupeaux de leur père (Tiré de la Dissertat sur les officiers de la cour et des armées des rois hébreux, qui se trouve dans la Bible de Vence, tome 5 5e édition).
Intendants des tributs.
Les anciens rois de Perse, avant Darius, fils d’Hystaspe, s’étaient contentés de recevoir de leurs peuples des fruits et autres choses en espèce, suivant la nature et la situation du lieu de leur demeure ; mais Darius, fils d’Hystaspe, exigea les tributs et les impositions en argent. David, Salomon et les rois suivants recevaient des tributs en or, en argent, en bétail, en fruits, selon les facultés et la commodité des peuples. Il y avait des intendants des tributs qui étaient chargés d’en faire le recouvrement. Aduram eut cet emploi sous David (2 Samuel 20.24) ; sous Salomon, on trouve Adoniram (1 Rois 4.6), peut-être le même qu’Aduram, nommé sous le règne de David et sous le règne de Roboam (1 Rois 12.18). Salomon avait aussi confié cette charge à Jéroboam pour les tributs des tribus d’Éphraïm et de Manassé (1 Rois 11.28) ; mais nous ne savons si en cet endroit le nom de tribut se doit prendre en rigueur, peut-être faudrait-il l’expliquer plutôt des charges et des servitudes personnelles que les sujets étaient obligés de rendre à leurs princes : quoiqu’il en soit, Jéroboam profita des mauvaises dispositions et du mécontentement des Israélites contre Salomon ; ce peuple s’étant plaint du joug accablant dont il les avait chargés, Roboam leur ayant répondu d’une manière indiscrète et altière, Jéroboam fut élu roi des dix tribus, et Roboam ayant envoyé vers les séditieux Aduram, intendant des tributs, le peuple le lapida (1 Rois 12.18) sans vouloir l’écouter. Parmi les Hébreux on appelait les tributs du nom de « présents » ; les peuples assujettis et tributaires faisaient des présents à leur souverain. Aujourd’hui, parmi les Perses, il y a des officiers à la cour des grands qui tiennent registres des présents qu’on fait à leurs maîtres (Tiré de la Dissertat sur les officiers de la cour et des armées des rois hébreux, qui se trouve dans la Bible de Vence, tome 5 5e édition).