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Ou Halmath (Isaïe 7.14) ; terme hébreu qui signifie une vierge, une jeune personne que l’on tient enfermée, à la manière des Orientaux et éloignée de tout commerce avec les hommes. Les auteurs des livres des Machabées (2 Machabées 3.19 ; 3 Machabées 1.18), et celui de l’Ecclésiastique (Ecclésiaste 62.9) donnent aux filles l’épithète d’enfermées et de cachées, pour les distinguer des femmes mariées, qui paraissent quelquefois en public. Saint Jérôme distingue béthula, une jeune fille, d’alma, une vierge, en ce que celle-ci n’a jamais paru aux yeux des hommes. C’est sa propre signification dans la langue punique ou phénicienne, qui, comme ou sait, est la même que la langue hébraïque. Ainsi, quand Isaïe a dit, en parlant de la naissance du Messie : Une vierge concevra et enfantera, les Juifs anciens l’ont entendu d’une vierge, dans la rigueur du terme ; et les saints évangélistes ont eu soin de nous marquer cette circonstance, comme un des caractères essentiels du Messie. Voyez ci-devant Alma.
Dans le titre du Psaume 45, selon les Latins, ou 46, selon les Hébreux, on lit : Pour la fin aux enfants de Coré pour les secrets l’hébreu porte : Au chef de musique de la famille de Coré, qui préside au chœur des jeunes filles ; à la lettre, hal-halamoth, sur les jeunes filles. Nous avons montré dans le commentaire sur les Psaumes, qu’il y avait quelquefois dans le temple, et ordinairement dans les cérémonies publiques, des chœurs de jeunes filles qui chantaient et qui faisaient leur partie dans la musique. On lit le même terme, bal-halamoth, à la tête du neuvième Psaume, et les interprètes y cherchent bien du mystère, les uns disant que halamoth, ou almoth, signifie un instrument de musique ; d’autres, qu’il désigne des mystères cachés. Mais nous l’expliquons simplement des chœurs de jeunes filles, ainsi que nous l’avons dit ci-devant.