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Les Hébreux donnent le nom de fleuve sans addition, quelquefois au Nil, d’autres fois à l’Euphrate, et d’autres fois au Jourdain. C’est la suite du discours qui détermine le sens de cette expression vague et générale. Ils donnent aussi souvent le nom de fleuve à des torrents, ou à des rivières peu considérables, à la mer ; par exemple, Jonas (Jonas 2.4) dit qu’il s’est trouvé enveloppé par les fleuves, c’est-à-dire, par les eaux de la mer, Habacuc (Habakuk 3.8-9) parlant du passage de la mer Rouge, dit que le Seigneur a partagé l’eau des fleuves ; et le Psalmiste (Psaumes 74.15), que le Seigneur a desséché les fleuves rapides, ou les fleuves de la force ; et ailleurs (Psaumes 24.2), que le Seigneur a fondé la terre sur la mer, et qu’il l’a établie sur les fleuves. Ce qui signifie la même chose dans l’un et l’autre membre. Hérodote raconte que le roi Xerxès ayant fait jeter des liens dans l’Hellespont, et lui ayant fait donner les étrivières, lui dit : C’est à bon droit que personne ne t’offre des sacrifices, fleuve trompeur et amer.
Voici la liste des principaux fleuves ou torrents de la Palestine :
Le Jourdain, l’Arnon, le Jabok, le Carith, le Sorech, au delà du Jourdain.
Le Bésor, le Cison, le Bélus, le torrent de Jezrael, qui tombe dans le Jourdain près de Scythopolis, l’Eleuthère, le Sabbation, le torrent du Roseau ou de Canna, le Barrady, autrement Abana et Farfar, fleuves de Damas.
On peut voir tous ces fleuves sous leurs titres ou sous celui des villes à qui ils appartiennent.
Pour les quatre fleuves du paradis terrestre. Voyez Phison Géhon, Tigre, Euphrate.