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Une des divinités qu’adoraient ceux de Sépharvaïm qui étaient venus s’établir dans le pays de Samarie en la place des Israélites transportés au delà de l’Euphrate. Ces Sépharvaïms faisaient passer leurs enfants par le feu, en l’honneur de cette fausse divinité (2 Rois 17.31) et d’une autre appelée Anamélech. Les rabbins disent qu’on représentait Adramélech sous la forme d’un mulet ; ce qui n’a aucune probabilité. Il y a beaucoup plus d’apparence qu’Adramélech était le soleil, et Anamélech la lune. Le premier signifie le roi magnifique ; et le second, le roi benin. Plusieurs peuples orientaux adoraient la lune sous le nom et la forme d’un dieu, et non d’une déesse [« Si Adramélech et Anamélech n’étaient pas d’anciens rois du pays, comme leur noms me portent à le croire, puisque celui du premier signifie un roi puissant, et celui du second un roi magnifique, je croirais volontiers que c’était le soleil et la lune ; car je ne saurais être du sentiment de ceux qui pensent qu’Adramélech était Junon, fondés sur ce que ce dieu était représenté sous la figure d’un paon, oiseau consacré à l’épouse de Jupiter : car, encore un coup, les Syriens n’ont reçu que fort tard les divinités des peuples d’Occident, et longtemps après que ces derniers avaient adopté celles de l’Orient. » Ainsi parle l’abbé Banier, dans la Mythologie et les fables expliquées par l’histoire, livre 7 chapitre 6 tome 1, page 596. Le culte abominable qu’on rendait à ces deux divinités était le même que celui qu’on rendait à Saturne et à Moloch. Ce sont peut-être le même dieu sous des noms différents. Voyez Anamelech et Ava]
Fils de Sennachérib roi d’Assyrie (Isaïe 37.38). Ce roi étant de retour à Ninive, après la malheureuse expédition qu’il avait faite en Judée contre le roi Ézéchias, fut mis à mort comme il priait dans le temple de Nesroch, par ses deux fils Adramélech et Sarasar. On ne sait ce qui porta ces deux princes à commettre ce parricide. Il y en a qui conjecturent que ce fut à cause que Sennachérib avait, dit-on, voué de les immoler à ses dieux : mais on ne donne aucune preuve de cette conjecture. Ce que l’on sait certainement, c’est que ces deux princes, après avoir tué leur père, se sauvèrent dans les montagnes d’Arménie, et qu’Assaraddon leur frère succéda au royaume. On place la mort de Sennachérib en l’an du monde 3295, avant Jésus-Christ 705, avant l’ère vulgaire 709.
Adramélech et Sarasar, fils de Sennachérib, sont nommés dans Saïd fils de Batrick, Anzar-Nélach et Serassera. Ce dernier nom approche beaucoup de celui de Siassernera, que les Arabes donnent au roi Sennachérib.