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Ou Chevan. Ce terme se trouve dans l’Hébreu du prophète Amos, cité dans les Actes des apôtres : voici comme lit saint Luc (Actes 7.43) : Vous avez porté le tabernacle de Moloc, et l’arche de votre dieu Rempham, qui sont des figures que vous avez faites pour les adorer. Et voici comme porte l’Hébreu d’Amos (Amos 5.26) : Vous avez porté les tentes de votre roi et le piédestal (le chion) de vos figures, l’étoile de vos dieux que vous vous êtes faits. Il y a assez d’apparence que les Septante ont lu Repham, ou Revan, au lieu de chion ou chevanet qu’ils ont pris le piédestal pour un dieu d’autres croient voir ici trois fausses divinités, Moloc, Chion et Remphan d’autres veulent que ces trois noms ne marquent qu’un même dieu adoré sous ces trois noms, et que ce dieu était Saturne et sa planète. Saumaise et Kircher avancent que Kiion est Saturne, et que son étoile s’appelle Keiran chez les Perses et les Arabes, et que Remphan ou Rephan signifiait la même chose chez les Égyptiens. On ajoute que les Septante, qui faisaient leur traduction en Égypte, ont changé le terme chion en celui de Remphan, parce qu’ils avaient la même signification. Voyez dans ce Dictionnaire l’article Rempham, et notre Dissertation sur l’idolâtrie des Hébreux dans le désert, à la tête des douze petits prophètes. M. Basnage, dans son livre intitulé Antiquités Judaïques, après, avoir beaucoup discouru sur Cition et Remphan, conclut que Moine était le soleil, et Chion ou Rephan, la lune ; tome 2 page 576… 581, 611, 614, 617.