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La chaire de Moïse (Matthieu 23.2), sur laquelle étaient assis les Scribes et les Pharisiens, marque l’autorité des docteurs de la loi et la fonction d’enseigner qu’on leur a déférée, ou qu’ils se sont arrogée. Le Seigneur veut qu’on les écoute et qu’on les respecte ; mais il ne veut pas qu’on imite leur conduite.
La chaire de pestilence ou des pestilents, dont il est parlé dans le Premier psaume, signifie les discours scandaleux et la vie licencieuse des libertins, qui corrompent autant par l’exemple de leur conduite, que par le scandale de leurs maximes, ceux qui les écoutent et qui les fréquentent l’Hébreu au lieu de pestilents, lit, des moqueurs (Psaumes 1.1), des railleurs, ces prétendus esprits-forts, qui se raillent de la crédulité et des frayeurs des simples. Salomon en parle souvent dans ses Proverbes (Proverbes 1.22 ;3.34 ; 9.12-7,8 ; 13.1 ; 14.6 ; 15.12 ; 19.25 ; 20.1), et il a grand soin de prévenir son disciple contre les traits dangereux de leur langue.
La chaire d’honneur, dont parle l’Ecclésiastique (Ecclésiaste 7.4), les premières chaires qu’affectaient les Pharisiens dans les synagogues (Matthieu 23.6) ; la chaire que l’on préparait à Job dans les assemblées (Job 29.7), la chaire du roi et celle de Dieu, s’expliquent assez d’elles-mêmes. Le trône appartient à Dieu, et au roi ; la chaire d’honneur aux amis du roi et aux grands ; la chaire des docteurs à ceux oui font profession de science.