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Ou Chabalon, ou Chabelon, ou Chabul. Il est parlé dans le troisième livre des Rois (1 Rois 9.13), de la terre de Chabul. C’est ainsi que Hiram, roi de Tyr, nomma les vingt villes dont Salomon lui fit présent en reconnaissance des services qu’il lui avait rendus dans la construction du temple. On dispute, et sur la signification de Chabul, et sur la situation de ce pays. Josèphe dit que Chabul en phéniciensignifie ce qui ne plaît point ; d’autres, qu’il signifie une terre stérile, sablonneuse, desséchée ; et d’autres au contraire une terre boueuse et humide, trop chargée d’herbes. Les Septante : Il les appela la frontière ; comme s’ils avaient lu Gabal, au lieu de Chabul d’autres croient que Chabul en hébreu, petit signifier une chose de néant : Chabul, quasi nihil.
Quant à la situation de Chabul, Josèphe dit que les villes de Chabul étaient au voisinage de Tyr d’autres les placent au delà du Jourdain, dans la Décapole. Grotius croit qu’entre les villes de Chabul, étaient comprises celles que Pharaon avait conquises sur les Philistins, et qu’il avait cédées à Salomon. La plupart sont persuadés que la ville de Chabul, marquée dans Josué (Josué 19.27), était du nombre de ces villes, et que ce fut apparemment à son occasion que Hiram donna ce nom aux autres villes qui lui avaient été cédées par Salomon. Or, Chabul était apparemment la même que Chabalon ou Chabal, que Josèphe place au voisinage de Ptolétnaïde, au midi de Tyr.