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(Actes 5.37), ou Description (Luc 2.2).
Voir ce que nous avons dit à l’article Cyrénius. Ces deux dénombrements furent ordonnés par des païens, maîtres d’Israël. Un dénombrement plus célèbre dans l’histoire de ce pays est celui qui fut fait par David et puni d’une mortalité qui emporta 70000 hommes. L’ambition, sans doute, et peut-être cette inquiétude vague qui accompagne dans la paix et l’oisiveté celui qui a vécu jusque-là dans l’activité la plus prodigieuse, au milieu des combats et des guerres, ce besoin de faire quelque chose quand on n’a rien à faire, ce besoin que l’on éprouve dans le moment de la transition entre une activité extérieure et une activité intérieure, lorsqu’on est assez calmé pour renoncer à l’agitation et pas assez pour se livrer à des travaux tranquilles, tout cela contribua à pousser à cette mesure le malheureux roi qui oubliait que jamais jusqu’alors aucun dénombrement n’avait été fait que sur l’ordre exprès du grand et vrai Roi d’Israël. On trouva dans les deux royaumes 4300000 hommes de guerre, sans compter les infirmes, les femmes et les enfants. Ce péché d’orgueil fut puni : un ange vint de la part de l’Éternel annoncer à David la destruction d’une partie de ce peuple dont il était fier, et lui donna le choix entre sept années de famine, trois mois de défaites à la guerre, ou trois jours de mortalité : ce dernier moyen fut celui que David préféra, aimant mieux tomber entre les mains de l’Éternel qu’entre les mains des hommes (2 Samuel 24 ; 1 Chroniques 21).
D’autres dénombrements eurent lieu, à la sortie d’Égypte, pendant le voyage du désert, lors de l’établissement d’Israël en Canaan, et après le retour de la captivité (Exode 12.37 ; 30.12 ; 38.26 ; 2 Chroniques 17.14 ; Esdras 2 ; Néhémie 7).