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Les Orientaux ont de tout temps regardé les cachets ou sceaux munis d’un petit manche bien élégant, comme un des ornements les plus agréables et les plus nécessaires pour l’homme. Les Hébreux n’ont point fait exception à cette règle (Cantique 8.6 ; Aggée 2.23 ; Jérémie 22.24). Hérodote raconte la même chose des Babyloniens. De nos jours encore les Persans portent des cachets, ou à leurs doigts, ou suspendus à leur cou et retombant avec grâce sur la poitrine. L’empreinte consiste ordinairement non dans une figure, mais simplement dans le nom du propriétaire entouré d’une maxime de Mahomet, comme d’une auréole favorable. On se sert pour cire d’une espèce d’encre de Chine résineuse, ou de terre sigillée pour des objets un peu considérables, tels que scellés sur les portes, etc. C’est en leur remettant le sceau ou l’anneau de l’État, que les princes orientaux avaient coutume d’élever à quelque charge ou dignité ceux de leurs sujets qu’ils croyaient devoir honorer de cette faveur (Genèse 41.42 ; Esther 3.10 ; 8.2).