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On en trouve quelques traces dans l’antiquité ; quelquefois les esclaves portaient, gravé sur le corps, le nom de leurs maîtres ; les soldats, celui de leurs chefs, ou tel autre signe caractéristique ; les idolâtres, le nom ou l’image de leur idole, et quelques auteurs ont cru voir des allusions à cet usage dans Apocalypse 13.16 ; 14.1. Il ne faut pas confondre avec le tatouage proprement dit les signes de reconnaissance ordinairement imprimés par le feu aux criminels, aux prisonniers de guerre, aux esclaves, ni les incisions que les anciens se faisaient en signe de deuil (Jérémie 16.6 ; 41.5 ; 47.5 ; 48.37), et qui étaient sévèrement interdites aux Israélites, comme un acheminement à l’idolâtrie (Lévitique 19.28 ; Deutéronome 14.1). Quant aux incisions des prophètes de Baal (1 Rois 18.28), elles appartenaient à leur culte, et constituaient un moyen apparent de contraindre la divinité à se montrer.