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Désert situé au sud de la Palestine (Genèse 21.21 ; cf. v. 15), entre ce pays et l’Égypte. Les Israélites y passèrent pendant le voyage du désert, après qu’ils eurent quitté les solitudes du Sinaï, trois jours après avoir quitté la montagne même sur laquelle la loi leur avait été donnée (Nombres 10.12-33). C’est peut-être aussi à cause de ce souvenir que le nom de Paran est resté attaché à celui du Sinaï (Deutéronome 33.2), d’autant plus que le mont de Paran était, selon toute apparence, attenant à la chaîne du Sinaï (cf. habakuk 3.3). On a cru retrouver Paran dans le Wady Feiran, belle et fertile vallée, arrosée d’un ruisseau qui déborde quelquefois, et renfermée entre des montagnes hautes et escarpées (Shaw, Niebuhr) ; mais cette vallée, proche du Sinaï, est située au nord-ouest, tandis que celle de Paran était située entre le Sinaï et la Palestine, du côté de la frontière iduméenne, et Makrizi distingue positivement le Paran biblique du Wady Feiran. Il est plus probable qu’une trace de Paran se trouve dans la mention que font Eusèbe et saint Jérôme d’une ville de Pharan, située à trois journées nord-est d’Elana. voir aussi Josèphe (Guerre des Juifs 4.9-4). Quant à la ville de Phara, située sur les rives de la mer Rouge, et mentionnée par Ptolémée, elle se rapporterait plutôt à la vallée de Feiran qu’au désert de Paran.
Ce désert est fréquemment nommé dans l’Écriture sainte ; ses confins furent ravagés par Kedor-Laomer. Agar s’y retira, Israël le traversa, et de là Moïse envoya les espions en Canaan ; David y séjourna quelque temps, Hadad y passa Iorsqu’enfant on le conduisit en Égypte (voir Genèse 14.6 ; Nombres 13.4-27 ; 1 Samuel 25.1 ; 1 Rois 11.18 ; etc.).