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(1 Rois 21)
De Jizreël, n’est connu que pour deux faits ; il refusa de vendre ce qui lui appartenait, et il fut lapidé. Mais ces deux faits, si distincts de leur nature et sans corrélation apparente, furent unis dans sa vie par un étrange et monstrueux lien. Il possédait une vigne non loin du palais d’Achab, et fidèle aux souvenirs de ses ancêtres comme à la loi de Moïse qui avait rendu les héritages inaliénables (Lévitique 25.23 ; Nombres 36.7), il refusa de la céder au roi, qui la voulait acheter ou acquérir par échange. La méchante Jézabel sut en réjouir le cœur de son mari et bientôt Naboth, accusé par de faux témoins d’avoir blasphémé contre Dieu, fut traînée hors de la ville et lapidé selon les prescriptions de la loi (Lévitique 24.16 ; Nombres 15.30). Il résulte même de 2 Rois 9.26, que ses enfants furent compris dans l’accusation et dans le supplice, afin d’assurer aux nouveaux possesseurs la jouissance sûre et incontestée de la vigne de Naboth. On se demande comment de pareilles énormités pouvaient se commettre en Israël, comment surtout c’était au nom de Dieu qu’elles pouvaient être exécutées, mais le nom de Jézabel répond à tout ; Achab n’a connu le crime qu’après qu’il eut été commis, et s’il en a joui ce n’a pas été sans des remords qui ont fait ajourner pour sa personne à la génération suivante l’exécution des jugements divins.