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1°. Une des premières stations des Israélites dans le désert ; ils lui donnèrent ce nom à cause de l’amertume de ses eaux (Exode 15.23 ; Nombres 33.8). Les voyageurs ne sont pas d’accord sur la situation de ce lieu ; Shaw a cru le trouver dans un endroit appelé maintenant Corondel ou Gharendel, où coule encore de nos jours un ruisseau dont les eaux sont amères ; Niebuhr, dans le Aijun Musa (fontaine de Moïse), à 2 lieues sud-est de Suez, à une demi-lieue du golfe d’Arabie ; Burckhardt le place à 15 lieues plus au sud, où il a trouvé une source appelée Howara, dont les eaux sont si amères que les chameaux mêmes refusent d’en boire, à moins qu’ils ne soient très altérés ; le même voyageur pense que Moïse se servit des baies du gharcad ou hamra pour adoucir l’amertume de cette source. (Michaélis raconte de même, qu’il y a aux Indes un arbre qui a la propriété de rendre douces les eaux devenues amères). L’opinion de Niebuhr est conforme à la tradition, mais celle de Burckhardt paraît mieux justifiée géographiquement par la marche que suivaient les Israélites ; c’est celle qu’a admise Hævernick.
2°. Ce même nom est employé au duel Marathayim (Jérémie 50.21), où nos versions l’ont traduit par vous deux, rebelles. Le passage est difficile à entendre, mais il vaut mieux (avec Dahler) le rapporter au pays, et lire : marchez contre ce pays doublement rebelle, ou bien le regarder comme un nom symbolique de Babylone, marchez contre ce pays de Marathayim, ce qui renferme le même sens, mais exprimé d’une manière plus solennelle.