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1°. La correspondance n’a jamais été aussi active en Orient qu’en Occident ; dans l’antiquité, elle était presque nulle ; de nos jours encore elle est assez rare. Les messages ordinairement se faisaient de bouche ; cependant on trouve çà et là dans l’Ancien Testament des traces de lettres écrites (cf. 2 Samuel 11.14 ; Esdras 4.8), qui étaient portées ou par des courriers exprès (2 Chroniques 30.6), ou par des voyageurs en passage (Jérémie 29.3). Les rois hébreux envoyaient des courriers extraordinaires toutes les fois qu’ils avaient un ordre à expédier ou une communication à faire connaître ; c’était un service du moment et non régularisé ; les rois Perses, au contraire, avaient déjà un commencement d’organisation des postes, et des angares ou courriers, disposés par stations (Esther 8.10).
Les lettres n’étaient et ne sont presque jamais cachetées en Orient ; cependant, lorsqu’elles sont adressées à des personnages distingués, on les place dans de magnifiques bourses que l’on scelle avec de l’argile ; cette coutume est fort ancienne, mais d’origine inconnue. Il semble que les Hébreux aient fait exception à la règle ; dans l’Ancien Testament il est, en effet, encore parlé de lettres cachetées (1 Rois 21.8) ; une lettre décachetée est mentionnée comme exception (Néhémie 6.5), et l’on peut croire que Samballat a voulu donner à Néhémie une marque de mépris par cette façon d’agir. L’usage de lettres circulaires, ou du moins copiées à un grand nombre d’exemplaires, est indiqué (2 Rois 10.1-6), et nous voyons (Esdras 4.6-17), un rapport écrit adressé à Artaxerxès et un édit royal également envoyé sous forme de lettre (cf. Actes 23.25) et les épîtres du Nouveau Testament qui témoignent du développement qu’avait pris la correspondance à cette époque de renaissance et de réveil.
2°. Lettres, voir Écriture.