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1°. Était une ville de la tribu d’Issacar (Josué 19.18) ; elle fut longtemps la résidence du roi Achab (1 Rois 18.45 ; 21.1), et après lui de sa veuve Jézabel (2 Rois 9.30), qui l’a rendue célèbre par l’histoire de la vigne de Naboth (1 Rois 21.1 ; 2 Rois 9.10). D’après Eusèbe, elle était située entre Scythopolis et Légion, à 12 milles de la première selon Jérôme, et à 10 de la dernière. La source qui se trouve dans son voisinage (1 Samuel 29.1), porta plus tard le nom de Tubania, et allait jeter ses eaux dans le Jourdain du côté de Scythopolis. La plaine de Jizreël (Josué 17.16 ; Juges 6.33 ; Osée 1.5), s’étendait de tous les côtés à l’entour de la ville, depuis le Carmel jusqu’au Jourdain à la sortie du lac de Génésareth ; elle touchait, au nord, aux montagnes de la Galilée, vers le pied du mont Thabor, au sud aux montagnes d’Éphraïm ; le Kison la traversait dans presque toute son étendue, et lui donnait une richesse de fertilité qui n’est pas perdue de nos jours, quoiqu’elle ait considérablement diminué. Un grand nombre de batailles s’y sont livrées, car la plaine de Jizreël était bien faite pour séduire ceux qui aiment à étendre de longues colonnes d’armées ; outre les combats rapportés dans l’Écriture (Juges 6.33 ; 1 Samuel 29.1 ; 31.4 ; 1 Rois 20.26 ; 2 Rois 23.29), il faut compter encore la sanglante bataille des Juifs contre Vespasien, la rencontre des croisés et de Saladin, la défaite des Turcs par Bonaparte en 1799, et un combat plus sanglant, plus acharne, définitif, que l’Écriture semble annoncer comme devant se livrer dans cette célèbre plaine à la fin des temps.
C’est par la plaine de Jizreël que passait la grande route de Samarie à Jérusalem. Les voyageurs qui l’ont parcourue ne sont pas d’accord sur son étendue, et varient entre 10 et 20 milles de longueur et 7 à 12 de largeur.
2°. Ville de Juda (Josué 15.56).
3°. Un fils de Étam, de la tribu de Juda (1 Chroniques 4.3).
4°. Fils d’Osée et de Gomer la femme débauchée (Osée 1.4).