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(2 Rois 11.4 ; 2 Chroniques 23.1 ; etc.)
1°. Souverain sacrificateur, successeur de Azaria, époux de Jéhosébah, et père de Zacharie. Il vécut aux jours d’Achazia et de Athalie, et put soustraire à leur fureur le jeune Joas, neveu de son épouse et dernier rejeton de la race royale de David. L’enfant, encore à la mamelle, fui caché dans le temple avec sa nourrice (884 av. J.-C.), et ce n’est que dans la septième année que Jehoïada crut pouvoir le révéler à sa nation, et renverser ainsi du même coup l’usurpatrice et les idoles. La conjuration théocratique réussit, et le peuple retrouva son Dieu avec son roi. Le temple de Baal fut démoli ; Jehoïada rappela l’alliance de l’Éternel avec le roi et le peuple, et aussi longtemps qu’il vécut le royaume prospéra, parce que le peuple fut fidèle à son Dieu. Il résolut de faire au temple des réparations devenues nécessaires, par suite d’un long abandon, et il fit amasser pour cela des sommes considérables dans toutes les villes de Juda ; mais ce projet ne se réalisa entièrement que lorsque le roi, devenu majeur, put joindre son autorité à celle du souverain pontife, et presser les lévites trop indolents. La régence de Jehoïada est justifiée et louée par ce qui est dit de Joas, qu’il fit ce qui est droit, devant l’Éternel pendant tout le temps que Jehoïada le sacrificateur l’enseigna ; l’élève a fait l’éloge du maître, et rien dans toute la conduite de Jehoïada ne vient ternir la pureté de son désintéressement. Il mourut à l’âge de cent trente ans (834 av. J.-C.), et fut enseveli dans les tombeaux des rois à Jérusalem, « parce qu’il avait fait du bien en Israël envers Dieu et envers sa maison » (2 Chroniques 24.16). Son nom ne se retrouve qu’en Jérémie 29.26.
2°. Joïada (Néhémie 12.10), grand sacrificateur, successeur d’Éliashib, contemporain de Néhémie. La date précise de son pontificat est inconnue comme l’année de sa mort.