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Cette montagne appartient à la chaîne du Liban, au nord-est de la Palestine, et forme la frontière extérieure du haut pays occidental (Deutéronome 3.8 ; 4.48 ; Josué 11.17 ; 12.1 ; 13.5 ; 1 Chroniques 5.23). À son pied septentrional, était Baal-Gad. L’Hermon s’appelait encore Scion (Deutéronome 4.48), Sirion chez les Sidoniens, Senir chez les Amoréens (3.9), quoique Senir soit ailleurs distingué d’Hermon (1 Chroniques 5.23 ; Cantique 4.8). D’après d’anciens géographes l’Hermon, comme une partie de l’Anti-Liban, était couvert de neiges éternelles ; les versions chaldéenne et samaritaine favorisent cette opinion. On a voulu conclure de Psaumes 89.12 ; 42.6 (les Hermons), qu’à côté de la montagne principale, il s’en trouvait d’autres plus petites qui portaient le même nom, et qu’il y en avait jusque dans le voisinage du Thabor ; mais dans le premier de ces passages, l’Hermon n’est pas plus voisin du Thabor, que l’aquilon du midi, et dans le second il est parlé du petit Hermon, qui était situé au midi du Thabor dans la tribu d’Issacar, isolé, plus bas que le Thabor, et s’étendant de l’est à l’ouest sur un espace de 2 lieues. Le nom d’Hermon, du reste, s’applique aussi d’une manière générale à toute la partie méridionale de la chaîne de l’Anti-Liban, et les auteurs ne sont pas même d’accord sur la sommité qui portait plus spécialement ce nom ; on pense que c’était la montagne qui s’appelle aujourd’hui Djebl Heish (Seetzen, Burkhardt). Ces différentes cimes dominaient de loin le lac de Génésareth, et en formaient une des principales beautés, en imprimant à toute la contrée un cachet de grandeur et de majesté. Voir encore Psaumes 133.3. La rosée de l’Hermon (supérieur) descend vers les montagnes plus basses (le mont de Sion), et les fertilise.