Matthieu 27:35 - Après qu’ils L’eurent crucifié, ils partagèrent entre eux Ses vêtements, les tirant au sort, afin que s’accomplît ce qui avait été prédit par le prophète : Ils se sont partagés Mes vêtements, et ils ont tiré Ma tunique au sort.
[27.35 Voir Marc, 15, 24 ; Luc, 23, 33 ; Jean, 19, 23 ; Psaumes, 21, 19. — Après qu’ils l’eurent crucifié. « Tantôt la victime était attachée par terre à la croix, qui était ensuite élevée avec son fardeau ; tantôt la croix était d’abord dressée, et le condamné attaché avec des cordes, puis cloué. Le premier mode paraît avoir été plus probablement employé sur le Calvaire. Les crucifiés étaient souvent fixés avec des clous [placés au milieu des mains et aux pieds.] Avant de clouer les pieds, on préparait le trou avec une broche. Ce que dit le Sauveur à saint Thomas, (voir Jean, 20, 27), prouve qu’il avait eu les mains percées de clous. Les auteurs profanes qui se sont occupés du crucifiement parlent toujours de quatre clous. Toutes les peintures grecques représentent Notre-Seigneur fixé sur la croix avec quatre clous. Le clou [de la passion conservé à] Notre-Dame [de Paris], de 90 millimètres de longueur, n’a pas de tête ; sa pointe méplate est intacte. La forge est en grossière. Le clou que l’on voit dans la basilique de Sainte-Croix de Jérusalem a 120 millimètres de long, 8 millimètres et demi de grosseur à sa plus grande dimension, et sa tête est couverte d’une espèce de chapeau creux au fond duquel il est rivé, comme on le voit à quelques clous antiques, à ceux par exemple de la Bibliothèque du Vatican. » (ROHAULT DE FLEURY.)]