Psaumes 72:28 - Pour moi, c’est mon bonheur (bien) de m’attacher à Dieu, de mettre mon espérance dans le Seigneur Dieu ; afin de publier toutes vos louanges aux portes de la fille (ville) de Sion.
[72.28 Vos louanges ; c’est le vrai sens du latin prædicationes, qui est, en effet, remplacé par laudationes à Psaumes, 9, 15. ― La fille de Sion : signifie le peuple ou la ville de Sion. ― « Que ce psaume est beau ! dit Herder. Le poète commence par une sentence, résultat des nombreuses observations qui font sa conclusion. Passant avec rapidité et d’une manière inaperçue à des situations pénibles, il dépeint comment il s’est trompé ; et lorsqu’il a fait arriver ce tableau à son apogée, il en détourne son chant. Introduit enfin dans le conseil [de la Providence], il reconnaît que son premier jugement était [faux]. Des vœux nouveaux, mais toujours en harmonie avec ses hésitations, le rattachent à Dieu et l’élèvent au plus haut degré des sentiments chaleureux. [Le sentiment d’une ferme confiance en Dieu] termine le tout. Ce psaume didactique est aussi remarquable par son contenu que par son arrangement. Asaph voit d’abord le bonheur des méchants, puis il reconnaît que ce bonheur disparaît comme une ombre, tandis que celui des bons est inébranlable. »]