Psaumes 23:10 - Quel est ce roi de gloire ? Le Seigneur des armées est lui-même ce roi de gloire.
[23.10 Le Seigneur des armées ; littéralement des vertus (virtutum). La Vulgate porte ailleurs (voir Jérémie, 11, 20 ; Romains, 9, 29 ; Jacques, 5, 14) : Le Seigneur Sabaoth. Or, ce dernier mot, qui est hébreu et que l’on traduit ordinairement par armée, signifie primitivement ce que le ciel et la terre renferment. Comparer à Genèse, 2, 1. ― La même voix redemande de l’intérieur : Quel est ce roi de gloire ? et le chœur répond de nouveau : Le Seigneur des armées. ― « Tout le monde sentira, dit Herder, et qu’il y a dans ce psaume des changements de voix et il est tout aussi facile de voir qu’il en a également dans la marche des idées si riches en action. Le début qui proclame [le Seigneur] propriétaire de la terre tout entière, est magnifique, mais comme il doit habiter la petite montagne de Sion, on commence par élargir cette terre devant lui. La manière dont le chant passe à cette petite montagne est également très belle. Sion devient sacrée, parce que [Dieu] va l’habiter ; elle sera sacrée dans le sans politique comme dans le sens moral, car ainsi que rien d’impur ne peut être offert en sacrifice à Dieu, de même aucun adorateur impur ne pourra s’approcher de la montagne. ― Toujours plein d’action, le psaume solennel poursuit sa route. Une foule est là devant la porte ; elle frappe, elle demande à voir le monarque, et ce monarque, c’est [Dieu] lui-même ! Il siège sur l’arche de sa loi, lui qui, jadis, remporta tant de victoires, ce roi glorieux, si riche en force. C’est ainsi que le proclame la réponse du chœur, c’est ainsi que sur cette montagne [de Sion] nouvellement conquise, il habitera près de la demeure d’un roi héroïque [de David, le vainqueur de Jérusalem]. Pour donner au chant de la rondeur et de la majesté, on passe sous silence tous les détails du cérémonial.]