Psaumes 23:1 - Pour le premier (jour) de la semaine, psaume de David.Au Seigneur est la terre et tout ce qu’elle renferme, le (globe du) monde et tous ceux qui l’habitent.
[23.1 Voir Psaumes, 49, 12 ; 1 Corinthiens, 10, 26. ― Du monde ; littéralement des terres.] [23.1a-2 Le chœur proclame que tout ce qui existe appartient au Dieu créateur.] [23.1-10 Les Septante et la Vulgate ajoutent pour le premier jour de la semaine, comme si ce Psaume était destiné à célébrer la création et le jour où elle a commencé. Composé pour la translation de l’arche sur le mont Sion, voir 2 Rois, 6, 17, ou bien après une campagne victorieuse où l’arche avait été portée, quand elle fut reconduite sur le mont Sion, ce psaume devint comme le chant de l’entrée du Messie dans le temple, voir Malachie, 3, 1. Les Pères l’ont appliqué à l’Ascension ; l’Eglise à l’entrée de Notre-Seigneur à Jérusalem, le dimanche des Rameaux. ― On peut supposer avec vraisemblance qu’il était chanté partie par le chœur et parti par des soli. ― Ire partie. Pendant la montée, en se rendant au mont Sion, au bas de la montagne, versets 1 à 6 ; ― IIe partie. Devant la porte de la citadelle de Sion, versets 7 à 10. « Tout le monde fait partie de la procession. Les lévites et les chantres, partagés en divers groupes, sont placés à la tête. Après l’introduction au Psaume, dans les deux premiers versets, quand la procession commence à monter sur la montagne sainte, [une voix] pose la question : Qui montera sur la montagne du Seigneur ? etc. La réponse est faite par [une autre voix] avec la plus grande dignité : Celui qui a les mains pures et un cœur pur, etc. Quand la procession approche des portes [de Sion], le chœur, avec tous ses instruments, s’unit pour pousser ce cri : Levez vos têtes, ô portes, etc. Un [solo] intervient et demande comme à demi-voix : Qui est le roi de gloire ? [Après une seconde demande], au moment où l’arche est introduite dans le Tabernacle, la réponse est faite par le chœur tout entier : Le Seigneur, fort, etc. ― Je saisis l’occasion de cet exemple d’autant plus volontiers qu’il sert à faire voir combien la grâce et la magnificence des poèmes sacrés, comme d’ailleurs de tous les poèmes, dépend en partie de la connaissance des circonstances particulières dans lesquelles ils furent composés. » (BLAIR.)]