Introduction à Parole Vivante Alfred Kuen

La semence de vie par laquelle vous êtes nés de nouveau n’est pas de nature éphémère, c’est une semence immortelle: c’est la parole vivante et éternelle de Dieu.

— 1 Pierre 1 : 23

La Bible, parole vivante de Dieu

La Bible n’est pas un livre comme les autres :

c’est un ouvrage collectif, mais inspiré par un auteur unique 1, d’origine divine, mais si profondément humain, vieux de dix-neuf siècles, mais plus actuel que jamais, rédigé dans une langue morte, et pourtant, aucun autre livre n’est traduit dans autant de langues vivantes 2. C’est « la parole vivante et éternelle de Dieu ».

Les autres écrits se démodent vite, leur intérêt est si éphémère ! Celui-ci garde une fraîcheur et un impact permanents. Plus que cela : cette parole vivante est capable de communiquer la nature divine 3 en nous faisant « naître de nouveau 4 » à une vie impérissable 5. Car elle a la même origine que celle qui a créé les cieux et la terre 6. Et le Fils de Dieu lui-même, figure centrale de ce livre, en qui toute vie prend sa source 7, est assimilé à cette parole 8 !

Parole vivante, elle le devient pour nous lorsqu’elle peut restructurer le monde de nos pensées - ce qui est possible lorsque nous comprenons son message. Or, les différents écrits qui composent le Nouveau Testament ont été rédigés en grec au Ier siècle de notre ère. C’est pourquoi il est si important d’avoir une traduction fidèle et compréhensible.

Pourquoi tant de traductions ?

Il existe, dans les principales langues européennes, des centaines de traductions de la Bible entière, mais aussi du seul Nouveau Testament 9. Pourquoi un tel foisonnement ?

Différents facteurs l’expliquent :

  1. C’est un texte d’une valeur unique : dépositaire de la révélation divine, il ne peut transmettre la vérité que si la traduction reproduit fidèlement le contenu de l’original. La recherche d’une plus grande fidélité a motivé les efforts successifs des traducteurs. Les différentes manières de concevoir cette fidélité expliquent une bonne part des divergences entre les versions contemporaines.
  2. Notre langue vieillit : comme toute langue vivante, elle évolue : le sens des mots change, la syntaxe se modifie, certaines expressions sont remplacées par d’autres. Si l’on veut que le texte biblique reste actuel, qu’il soit compris et garde son impact, il faut le retraduire sans cesse 10. Sur les quelques centaines de versions existantes, une dizaine à peine emploie le français d’aujourd’hui.
  3. Les découvertes archéologiques : de nouveaux manuscrits nous ont donné un texte grec plus sûr. Les papyrus trouvés autour des momies ou dans les tas d’ordures des grandes cités antiques ont permis de préciser le sens de beaucoup de mots et d’expressions de la koinê, c’est-à-dire du grec courant dans lequel ont été rédigés la plupart des livres du Nouveau Testament. Les traductions récentes tiennent compte des résultats de ces recherches.
  4. Les progrès des sciences philologiques, de la linguistique et de la sémantique, les réflexions récentes sur les problèmes de la communication ont ouvert aux traducteurs des voies nouvelles. En restituant les mots dans le « discours », en étudiant le contexte historique et culturel dans lequel ces écrits sont nés, on est arrivé à mieux « décoder » les symboles et à connaître les notions implicites qu’ils véhiculaient 11. Les traductions modernes s’efforcent d’expliciter ces données pour le lecteur du XXIe siècle.
  5. L’évolution des théories de la traduction a fait progressivement abandonner la transcription littérale au profit d’une méthode plus scientifique : analyse des éléments et des noyaux de pensée du texte original, transfert suivant les principes des « correspondants dynamiques » ou « fonctionnels », restructuration des concepts selon le génie propre à la langue d’arrivée 12.
  6. Les différences d’interprétation : la plupart des mots grecs - comme des mots français - ont plusieurs sens, et il n’est pas toujours facile de décider lequel d’entre eux correspond à l’intention de l’auteur. Parfois des phrases entières peuvent être comprises de plusieurs manières suivant la forme grammaticale ou la variante textuelle adoptée par le traducteur.
  7. Des facteurs confessionnels et culturels sont à l’origine d’un certain nombre de traductions : chacune des grandes branches du christianisme historique, chaque tendance théologique, voire chaque dénomination, a sa propre version. De plus, il existe des traductions adaptées à différents niveaux de culture : Bible d’étude, ou à usage liturgique, ou en langage simplifié, transcriptions littérales truffées d’archaïsmes ou textes élaborés en vue de leur beauté littéraire, etc.

Une mine inépuisable

Ce foisonnement de versions, qui pourrait dérouter au premier abord, constitue, en fait, une richesse inestimable : toutes les nuances des mots grecs, toutes les virtualités des formes verbales ou grammaticales se retrouvent dans les différentes traductions françaises, allemandes et anglaises. Toute version actuelle est l’aboutissement de nombreux travaux préparatoires, souvent de multiples révisions de traductions antérieures. Certaines d’entre elles sont le fruit de longues années de collaboration entre des dizaines de savants choisis parmi les meilleurs spécialistes du monde. Héritières de plusieurs siècles de recherches lexicologiques et exégétiques, ces versions actuelles nous offrent donc, par la variété du vocabulaire et des formulations, le panorama le plus complet de la pensée biblique : chaque recoin du texte inspiré, chaque intention de l’auteur ont été, tour à tour, mis en lumière. À travers le prisme des traductions, nous pouvons donc nous faire une idée de la richesse du texte original. C’est ce que suggérait déjà Augustin dans son Traité de la culture chrétienne : « La confrontation de différentes traductions permet, comme à tâtons, d’entrevoir quelque chose de l’original vers lequel elles convergent - et cela même pour un lecteur à qui cet original reste inaccessible 13 ». C’est pourquoi, depuis le XVIe siècle, on a publié des éditions du Nouveau Testament qui reproduisaient, en colonnes parallèles, des traductions dans différentes langues (Bibles polyglottes) ou dans différentes versions de la même langue 14. En 1538, Miles Coverdale disait dans le prologue de l’édition parisienne de sa Bible polyglotte : « Si tu ouvres bien tes yeux et si tu considères le don du Saint-Esprit en cela, tu verras qu’une traduction déclare, ouvre et illustre une autre et, dans beaucoup de cas, l’une est un simple commentaire de l’autre ».

Parce que chacune éclaire une facette différente du texte : nuance d’un mot, forme verbale plus exacte, interprétation grammaticale différente, etc.

L’ensemble des versions modernes représente donc une somme incalculable d’efforts réalisés pendant des siècles par des centaines de traducteurs de différents pays - sans compter les nombreux archéologues, hellénistes, et exégètes dont ils ont utilisé les travaux. Ne serait-il pas dommage que le fruit de ce labeur inouï soit seulement accessible à une partie des lecteurs de la Bible, tout au plus à un même groupe linguistique ?

Nous avons, certes, quelques bonnes versions françaises du Nouveau Testament et l’éventail commence à s’ouvrir un peu plus largement ces dernières années. Nous restons néanmoins derrière les pays anglo-saxons ou germanophones où paraissent, depuis plusieurs décennies, des versions en langage moderne.

Comment est née cette traduction ?

Différentes étapes ont précédé la publication de cette transcription du Nouveau Testament :

  1. La découverte - faite dans les années 1940 par l’auteur - de l’aide apportée à la compréhension de la Bible par la lecture de différentes traductions ;
  2. La constitution d’une synopse d’une douzaine de versions ;
  3. L’établissement d’un texte de synthèse pour quelques épîtres de Paul après l’étude détaillée du texte grec et le relevé des variantes d’une trentaine de versions ;
  4. L’augmentation progressive du nombre des versions consultées (près d’une centaine actuellement) ;
  5. La publication de l’ensemble des épîtres de Paul (Lettres pour notre temps), puis des autres épîtres et de l’Apocalypse (Messages pour notre temps) suivant les mêmes principes.

Ces différents essais ayant suscité des réactions favorables (« C’est la première fois que j’ai compris les épîtres de Paul », « Cela nous permet de lire notre Bible comme un livre neuf »), nous avons continué, avec l’aide bénévole de nombreux amis qui préparaient le travail, recopiaient et relisaient les manuscrits, à transcrire les Évangiles et les Actes.

Que tous ceux qui, par leurs encouragements et leur aide, ont permis cette réalisation, soient chaleureusement remerciés.

Ni traduction originale ni paraphrase

Il ne s’agit pas d’une traduction originale du texte grec. Après les excellentes traductions récentes s’inspirant des principes exposés plus haut, il serait bien difficile et téméraire de faire œuvre originale.

Il ne s’agit pas non plus d’une paraphrase. En français, le mot « paraphrase » a pris un sens péjoratif : c’est, d’après le dictionnaire Robert, « le développement, le commentaire verbeux et diffus » d’un texte. Le paraphraseur explique la pensée de l’auteur telle qu’il l’a comprise. La paraphrase peut être dangereuse parce qu’elle risque de substituer des conceptions humaines au contenu des écrits inspirés et de faire passer une compréhension particulière de ces écrits pour les pensées de l’auteur sacré. Étant une amplification d’une seule interprétation du texte biblique, elle en réduit finalement la portée et l’application.

Nous avons cherché, au contraire, à englober dans cette traduction toutes les manières de comprendre l’original, mais elle ne contient que des pensées et des formulations figurant déjà dans une ou plusieurs traductions sérieuses. Toutes les variantes ont été passées au crible d’une critique textuelle des sources et, si elles émanaient d’une version trop libre, elles étaient écartées ou renvoyées en note. Le texte définitif a d’ailleurs été soigneusement revu par M. le professeur J. M. Nicole, alors directeur de l’institut biblique de Nogent et membre du comité de révision de la Bible Segond. Sans être une Bible d’étude, cette transcription peut donc être considérée comme un texte fiable qui ne contient pas de pensées étrangères aux auteurs bibliques.

Le terme qui caractériserait le mieux cet essai serait sans doute celui de métaphrase qui désigne « une traduction d’un texte plus respectueuse du fond que de la forme » (Robert), mais comme ce mot n’est guère employé, nous avons utilisé celui de transcription avec la nuance qu’il a spécialement en musique: adaptation d’une œuvre pour des instruments autres que ceux pour lesquels elle a été écrite. La transcription orchestrale d’un morceau écrit pour le piano contient le même message, les mêmes nuances que l’œuvre originale - avec une richesse de couleurs et de timbres que l’instrument unique arrivait difficilement à rendre. Ainsi, cette transcription française voudrait utiliser toutes les ressources d’une langue infiniment riche et nuancée pour transmettre à nos contemporains l’ensemble des notations contenues dans le précieux texte original. Cependant, comme nous l’a dit un spécialiste des traductions bibliques, il n’y aurait aucune raison de refuser à ce travail le nom de traduction puisqu’il a été fait selon les principes mêmes qui guident les traducteurs actuels.

Quels sont les objectifs de cette transcription ?

  1. Faire la synthèse des variantes de dizaines de versions
    Comme dit plus haut, cette transcription doit rendre accessible au lecteur de langue française les nuances et les virtualités du texte grec et mettre à sa portée le fruit des travaux d’innombrables spécialistes bibliques.
    Comme beaucoup de mots grecs ont deux ou trois sens possibles entre lesquels les traducteurs ont été obligés de choisir, nous avons essayé d’intégrer ces différentes significations à notre texte. Lorsque toute une ligne de pensée pouvait se comprendre de deux ou de trois manières différentes, plusieurs phrases la traduisent, soit dans le texte même si les différentes significations se complètent, soit l’une dans le texte et les autres en note si elles divergent. Par ce procédé, la pensée de l’auteur gagne en précision et en relief - un peu comme en passant d’une vue et d’un disque ordinaires à la stéréoscopie ou la stéréophonie.
    La traduction parfaite, certes, n’existe pas : cependant, en combinant les avantages d’un grand nombre de versions, on peut éviter à la fois les écueils des traductions littérales et ceux des versions plus libres.
    En effet, si les traductions littérales n’imposent pas un sens particulier au lecteur, lui laissant le choix entre les différentes significations possibles, elles sont malheureusement trop souvent hermétiques pour la majorité de nos contemporains et beaucoup de phrases ne signifient rien pour eux. Les traductions libres sont plus compréhensibles, mais on leur reproche d’opter pour une interprétation particulière et de l’imposer au lecteur à l’exclusion des autres que le texte ambigu pouvait lui suggérer.
    Une transcription qui indique - et parfois juxtapose - les différentes significations en clair neutralise ainsi les inconvénients majeurs des deux genres de traductions.
  2. S’actualiser
    En deuxième lieu, cette version se propose de mettre entre les mains du lecteur d’aujourd’hui un texte actuel tel qu’un écrivain d’aujourd’hui le rédigerait.
    Cela signifiait bannir les archaïsmes, les anciens systèmes de mesures, comme le vocabulaire théologique ou savant (contrition, rédemption, idolothytes, etc). pour exprimer les réalités spirituelles avec des mots plus courants, sans renoncer toutefois - comme les versions en langage simplifié - aux termes compris par un lecteur moyennement cultivé.
    Actualiser c’était chercher, suivant les principes d’Eugene Nida, le terme qui évoque, pour nos contemporains, la même réalité que le mot grec pour des lecteurs du Ier siècle. C’était, au besoin, compléter ce mot par les informations implicites qu’il contenait alors mais qu’il n’évoque plus aujourd’hui (la loi de Moïse, les sacrifices d’animaux, la cour du temple, la mention de Dieu sous-entendue dans certaines formules passives, etc.).
    Dans les Évangiles et les Actes, l’actualisation du texte impliquait aussi la recherche d’une syntaxe plus moderne du récit, un style oral authentique adapté au niveau de culture des interlocuteurs (un pêcheur galiléen ne parle pas comme un docteur de la loi ni un petit garçon comme un gouverneur).
    Actualiser le langage ne veut cependant pas dire « actualiser le message ». Il ne s’agit pas de démythiser les récits bibliques - comme le font certaines versions en remplaçant par exemple possédé par malade mental - ou d’adapter les pensées bibliques aux conceptions de notre temps (en substituant « militants » ou « camarades » à « disciples », « humanisation du monde » ou « grand projet » à « royaume de Dieu »). Nous croyons que le message de la Bible restera actuel tant qu’il y aura des hommes : il suffit de le retraduire dans le langage de ses contemporains pour que le Saint-Esprit puisse s’en servir.
  3. Être compréhensible
    La Bible a été écrite pour tous : elle est effectivement comprise par d’innombrables gens simples que le Saint-Esprit éclaire au fur et à mesure qu’ils la lisent et la relisent. Néanmoins, dans une version littérale, le sens de beaucoup de passages reste fermé à ceux qui ne possèdent pas de solides connaissances bibliques - voire historiques et théologiques. Cela implique, pour la plupart de nos contemporains, la nécessité d’un intermédiaire qui leur interprète le texte sacré.
    Cette version s’adresse à des gens qui voudraient comprendre la Bible sans avoir besoin de quelqu’un qui l’explique. C’est pourquoi certains mots ont été parfois ajoutés au texte pour expliciter la pensée contenue dans les formules concises de l’auteur ou souligner l’enchaînement de deux développements. Ces mots figurent entre parenthèses. Lorsqu’une explication supplémentaire s’imposait, elle a été donnée en note.
    Nous espérons ainsi favoriser le contact personnel et direct avec la parole de Dieu. Si ces écrits sont accessibles aux hommes de notre temps sans étude préalable d’une science complexe - la théologie - ou d’une langue particulière - le « patois de Canaan » - ils peuvent redevenir ce qu’ils furent dans l’intention de leurs auteurs, c’est-à-dire un moyen d’évangélisation (Jean 20 : 31) et d’édification de l’Église (Rom. 15 : 15 ; 2 Pi. 1 : 12 ; Jude 3).
  4. Rompre l’accoutumance
    À force de lire le même texte, l’habitude recouvre peu à peu notre vision spirituelle d’un voile : les mots s’appellent d’eux-mêmes ; l’esprit enregistre encore la mélodie, mais il a de la peine à saisir la pensée : « La beauté exalte, mais elle berce aussi et endort » (C. S. Lewis). Par l’usage quotidien, certains mots ont perdu leur puissance évocatrice - comme les anciennes monnaies voient s’estomper leurs effigies. Le texte biblique s’est coulé peu à peu dans une forme figée, familière aux chrétiens, mais étrangère à la langue de tous les jours. Nous avons délibérément choisi de rompre le charme du langage sacré en optant pour des mots plus neufs et une syntaxe plus courante, afin de percer cette taie tissée par l’habitude et de redonner à la parole inspirée son caractère vivant, personnel et direct. Nous espérons que, sous cette forme nouvelle, il sollicitera davantage notre attention et apparaîtra, selon la belle image de Phillips, comme le tableau d’un grand maître remis à neuf par les procédés de nettoyage modernes. C’est dans cette même intention que les titres ont été conçus, moins pour donner un résumé exact d’un paragraphe que pour éveiller l’intérêt et attirer l’attention sur un aspect important du message.
    Certains lecteurs, habitués à une version donnée, risquent d’avoir la même réaction que les gourmets dont parle le Seigneur et qui, devant le vin nouveau, s’exclament : le vieux est bon (Luc 5 : 39). Qu’ils n’oublient pas les nombreuses années durant lesquelles ils se sont familiarisés avec le texte biblique et les difficultés de ceux qui n’ont pas eu leurs privilèges pour pénétrer le sens du texte. D’autres estimeront, au contraire, que nous sommes restés trop près des ornières traditionnelles. En effet, nous avons renoncé à suivre certaines traductions pourtant fort prisées (Phillips, Pfäffling, J. Zinck, Reitmüller, la New English Bible, etc). dans leurs interprétations souvent séduisantes de passages difficiles. Nous voulions que le texte reste fiable et qu’il représente une large plate-forme d’interprètes, plutôt que de le voir se distinguer par la hardiesse ou l’originalité.
    Ce travail resterait cependant stérile s’il n’était complété par un effort de traduction réservé au lecteur : « La Bible ne peut être le livre de vie que s’il est traduit dans la vie par ceux qui comprennent son message transformateur » (Eugene Nida 15).

Alfred Kuen

Versions utilisées ou consultées

Françaises

  1. P. de Beaumont
  2. J. P. Benoit
  3. Bonnes Nouvelles aujourd’hui
  4. Bruno-Buzy-Spicq-Viard
  5. Buzy
  6. Crampon
  7. Daniel
  8. Darby
  9. Godet
  10. Goguel-Monnier
  11. Grosjean
  12. Jérusalem
  13. Joüon
  14. Lamennais
  15. Lasserre
  16. Lausanne
  17. Lemonnier
  18. Maredsous
  19. Osty-Trinquet
  20. Overney
  21. De Sacy
  22. Segond
  23. Segond révisée
  24. Stapfer
  25. Synodale
  26. Thivollier
  27. Traduction œcuménique
  28. Tricot

Allemandes

  1. Albrecht
  2. Allioli
  3. Bruns
  4. Elberfelder
  5. Gute Nachricht für Sie
  6. Die gute Nachricht
  7. Herder
  8. Jens
  9. Konkordante Wiedergabe
  10. Kürzinger
  11. Luther
  12. Menge
  13. Mülheimer
  14. N. T. für Menschen der Gegenwart
  15. Parsch
  16. Pfäffling
  17. Rösch
  18. Schlachter
  19. Sigge
  20. Stage
  21. Thimme
  22. Weizsäcker
  23. Wiese
  24. Wilkens
  25. Zink
  26. Zürcher

Anglaises

  1. Alford
  2. Amplified N. T.
  3. Authorized Version
  4. Beck
  5. Broadus
  6. Conybeare
  7. Darby
  8. Good News for Modern Man
  9. Goodspeed
  10. Knox
  11. Lamsa
  12. Moffatt
  13. Montgomery
  14. Norlie
  15. New American Standard
  16. New English Bible
  17. New International Bible
  18. Philipps
  19. Revised Standard
  20. Rieu
  21. Rotherham
  22. Taylor (Living Bible)
  23. Today’s English
  24. Verkuyl (Berkeley)
  25. Weymouth
  26. Williams

D’autres traductions originales figurant dans des commentaires ont également été consultées. Le texte a été revu par le professeur J. M. Nicole, ancien directeur de l’institut biblique de Nogent-sur-Marne ainsi que par plusieurs autres amis. Qu’ils veuillent trouver ici l’expression de notre reconnaissance.


  1. « Aucune prophétie de l’Écriture ne reflète la pensée personnelle (de son auteur). Un message prophétique n’émane jamais d’un caprice humain. Ces saints hommes de Dieu ont parlé parce que le Saint-Esprit les y poussait, et ils ont prononcé les paroles que Dieu leur inspirait » (2 Pi. 1 : 4 ; cf. 2 Cor. 3 : 18).

  2. « Par un acte de sa libre volonté, Dieu nous a fait naître de nouveau par le moyen de la parole de vérité » (Jac.1 : 18 ; cf. 1 Pi. 1 : 23 ; Éph. 1 : 13).

  3. «Vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé possède, dès à présent, la vie éternelle et il n’aura pas à comparaître au jugement (dernier), il a déjà franchi la frontière de la mort à la vie… Vous étudiez avec soin les Écritures, parce que vous êtes convaincus d’y trouver la vie éternelle. Or, précisément, elles aussi, témoignent de moi » (Jean 5  : 24, 39). « La vie éternelle consiste, pour les hommes, à te connaître, toi le Dieu unique et véritable, et celui que tu as envoyé : Jésus le Christ » (Jean 17  : 3 ; cf. 20  : 31).

  4. « Autrefois Dieu a parlé pour appeler les cieux et la terre à l’existence » (2 Pi. 3 : 5). « L’univers a été créé et ordonné par une parole de Dieu » (Héb. 11 : 3).

  5. « Aux origines, le Fils, expression de Dieu, était là… la vie résidait en lui » (Jean 1 : 1, 4). « Jésus lui dit : "Je suis la vie. Celui qui place en moi toute sa confiance vivra - même s’il meurt” » (11 : 25 ; cf. 14 : 6 ; 1 Jean 5 : 20).

  6. Litt. : «Au commencement était la parole. La parole était avec Dieu et la parole était Dieu […]: La parole s’est incarnée, elle est devenue homme et a vécu parmi nous » (Jean 1 : 1, 14). « Je suis […] la vérité » (Jean 14 : 6). «Ta parole est la vérité » (Jean 17 : 17).

  7. En français, on dénombrait, au début du XXe siècle, plus de 400 traductions et révisions de la Bible ou du Nouveau Testament. En anglais, plus de 500 versions ont paru entre 1611 et 1946.

  8. « Si déjà nous devons avoir une traduction, il nous faut des retraductions périodiques » (C. S. Lewis, préface du Nouveau Testament traduit par Phillips).

  9. « Les mots ne peuvent pas être compris correctement si on les sépare des phénomènes culturels localisés dont ils sont les symboles » (Eugene Nida, « Linguistics and ethnology in translation problems », in Word, 2 : 194-208, 1945, p. 207. Cf. Georges Mounin, Les problèmes théoriques de la traduction, Paris : Gallimard, 1963 ; Eugene Nida, Toward a Science of Translation, p. 237s).

  10. « Une traduction mot par mot cache le sens qu’elle prétend faire passer d’une langue dans une autre. Poursuive qui voudra les syllabes et les lettres : attachez-vous au sens » (saint Jérôme). La traduction mot à mot « détruit la signification de l’original et ruine la beauté de l’expression » (Étienne Dolet, 1540). « Par leur prétendu souci de fidélité et de littéralisme, [certaines traductions] ont laissé trop souvent le lecteur dans l’incertitude au sujet de ce que le texte voulait dire. Il ne faut pas confondre littéralisme et fidélité. Une traduction est fidèle lorsqu’elle dit au lecteur d’aujourd’hui, dans sa langue, aussi exactement que possible ce que le texte original disait autrefois à ses premiers lecteurs dans une langue dont la structure était totalement différente » (D. E. Kautzsch, préface à Textbibel A. T.).

  11. Cité par H. Marron, dans sa préface à la Concordance de la Bible N. T., Cerf-Desclée, 1970, p. 12.

  12. Citons, parmi les éditions modernes : The New Testament from 26 translations (Zondervan), The Four translation N. T.: Parallel edition (Moody Press), The Amplified Bible (Zondervan).

  13. Eugene Nida, Message and mission, Harper & Row, 1960, p. 204.

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