Introduction à Louange Vivante Alfred Kuen

Le peuple que je me suis formé publiera mes louanges

— Ésaïe 43 : 21

Entretenez-vous par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels

— Éphésiens 5 : 19

Pourquoi « Louange vivante » ?

Louange

« Louanges » (hébreu : tehillim) était le titre général donné au psautier par les Juifs. L’homme a été créé pour vivre avec Dieu, « à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1 : 6, 12, 14). Par la louange, il transcende tous les buts de vie limités qu’il a pu se proposer ; par elle, il répond à sa vocation première et éternelle.

L’apôtre Paul cite comme première manifestation d’une vie remplie de l’Esprit de Dieu, le chant (ou récitation) des Psaumes (Éphésiens 5 : 19).

Par la chute, l’homme s’est détaché de Dieu. Il a voulu devenir autonome, ne voulant dépendre d’aucune instance supérieure, ne reconnaissant aucune autre loi que les siennes. Mais s’il prie Dieu, il manifeste le désir de renouer les relations avec lui, il reconnaît sa souveraineté et veut partager avec lui ce qui constitue sa vie. Ainsi il le « glorifie » (cf. Romains 1 : 21).

Celui qui loue Dieu cesse de se considérer comme sa propre fin ; celui qui invoque son aide confesse son incapacité de s’en sortir tout seul ; celui qui lui rend grâces pour ses dons renonce à se considérer comme seul artisan de son bonheur (Psaume 50 : 23) ; celui qui répand sa plainte devant lui, ou lui confesse sa faute, ou lui dit sa joie, exprime sa confiance en lui. C’est bien pour cela que les anciens Hébreux ont intitulé tous les psaumes Louanges, car on peut louer Dieu de bien des manières : en l’adorant, en chantant sa joie de le connaître, en le remerciant pour ses bienfaits ; également en l’appelant au secours, en exhalant devant lui son indignation en face de l’injustice des hommes, en réclamant son intervention dans le cours de l’Histoire, en rappelant ses hauts faits du passé et en exprimant la foi dans son triomphe final.

Après avoir été le recueil de cantiques et de prières de la communauté juive, le livre des Psaumes est devenu celui de l’Église universelle. Depuis trois mille ans, les croyants trouvent dans les paroles de David, d’Asaph, des fils de Koré, etc., la formulation de « toutes les douleurs, tristesses, craintes, doutes, espérances, sollicitudes, perplexités, voire jusqu’aux émotions confuses qui agitent les esprits des hommes » (Calvin).

Vivante

Nous avons besoin de redécouvrir les psaumes, tous les psaumes. L’Église primitive, encore proche de la communauté juive, en avait fait son recueil de cantiques. Les apôtres citent ce livre plus souvent qu’aucun autre 1. Dans l’Église ancienne, Augustin raconte qu’après la lecture d’un texte tiré d’une épître, l’assemblée chantait toujours un psaume entier. Au Moyen Âge, le psautier alimentait la foi des bâtisseurs de cathédrales aussi bien que celle des croyants qui se retiraient dans les couvents. Le Concile de Toulouse de 1229, qui interdit toute lecture de l’Écriture aux fidèles, leur permit cependant l’usage du psautier.

Les croyants du XVIe siècle les chantaient avec ferveur jusque sur les bûchers. Pendant plus de deux siècles, ils étaient les seuls cantiques de l’Église réformée.

Aujourd’hui, par souci de liberté, on laisse trop souvent chacun à sa pauvreté. On veut prier « selon l’Esprit » et l’on néglige les prières inspirées par le Saint-Esprit (Marc 12 : 36), délaissant le pain fortifiant dont la foi des martyrs s’est nourrie.

Louer Dieu ensemble

N’oublions pas non plus les bénédictions réservées à la louange « dans la grande assemblée » (Psaumes 22 : 26 ; 35 : 18) et les promesses faites à l’intercession unie des enfants de Dieu (Actes 12 : 5, 12).

Les Psaumes conviennent particulièrement à la prière en commun : composés pour le culte (comme l’ont montré les recherches de Gunkel et Mowinckel), ils étaient récités en chÅ“urs antiphonés (chantés alternativement par une partie et par l’autre des fidèles). C’est ce qui explique en partie la structure parallèle de la plupart des phrases.

L’un des prêtres demandait :
Pourquoi tant d’effervescence parmi les nations païennes ?

Et l’assemblée faisait écho à sa question :
Et pourquoi ces peuples trament plans et complots insensés ?

Le prêtre :
Pourquoi les rois de la terre se sont-ils donc soulevés ?

Les fidèles :
Pourquoi tous les grands conspirent contre Dieu et son Messie ?
(Matthieu 5 : 44). Cependant, n’oublions pas que le même David, qui a demandé à Dieu de le venger de ses ennemis (Psaumes 5 : 11 ; 28 : 4), s’est contenté de couper un pan du manteau de son ennemi le jour où il le tenait à sa merci.

Prier les psaumes avec Christ

N’oublions surtout pas que, sous la Nouvelle Alliance, nous pouvons prier les Psaumes à travers Jésus-Christ 2.

Comme tout bon Juif, Jésus a prié, depuis son enfance, les psaumes qui tracent prophétiquement les étapes marquantes de son ministère : sa prédication en paraboles 3, la haine dont il serait l’objet 4, ses souffrances 5, sa résurrection, sa gloire 6 et son avènement futur 7. Il les a cités maintes fois dans des situations critiques 8. Il a rendu témoignage à leur inspiration divine (Marc 12 : 36). Il les a chantés et priés jusqu’à son dernier souffle 9.

Depuis lors, l’Église chrétienne les prie avec lui, ou, selon la formule chère à l’apôtre Paul, « en lui ». Car il a pris sur lui nos luttes, nos détresses et nos péchés.

Après sa résurrection, il a rappelé à ses disciples ce qu’il leur avait déjà enseigné avant sa mort, à savoir que tout ce qui était écrit de lui « dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes » devait s’accomplir (Luc 24 : 44).

L’Église est comme résumée en son chef : « Ces membres nombreux, unis par le lien de l’amour et de la paix sous une seule tête qui est notre Sauveur, ne forment qu’un seul homme. Dans les Psaumes, la plupart du temps, leur voix à tous retentit comme celle d’un seul homme : c’est un seul qui supplie pour tous, parce que tous ne sont qu’un dans l’Unique » (Saint-Augustin).

Ainsi, nous sommes arrachés à la solitude dans laquelle notre souffrance - ou notre joie - voudrait nous enfermer, parce que nous pouvons les apporter à Dieu, en communion avec Jésus-Christ et les croyants de tous les temps. Nous nous dépassons, nous et nos petites misères ou nos satisfactions personnelles, pour nous insérer dans ce grand corps qui chante et qui pleure, qui prie et qui souffre jusqu’au jour où il sera parfait dans la gloire.

« L’esprit nous aide dans notre faiblesse »

Les Psaumes donnent expression à tout ce qui est en nous et le transforment en prières. Plus : en prières inspirées par l’Esprit. Nous pouvons donc être assurés qu’elles sont conformes à la volonté de Dieu et prêtes à être exaucées (Romains 8 : 26) en nous donnant les Psaumes. « Ils enseignent à prier avec ferveur, à souffrir avec patience, à mettre son espoir en Dieu, à le craindre, à l’aimer, à le bénir, à le louer sans cesse 10 ».

« Pour apprendre à bien prier, rien de tel que les Psaumes. Lorsque votre cÅ“ur est plus sec qu’une rivière sans eau, que vous voulez prier et que vous n’y parvenez pas, prenez votre Bible, cherchez un psaume qui convienne à votre situation, lisez-le lentement, répétez-le en vous servant des paroles que vous prononcez pour y envelopper vos propres requêtes. Voilà plus de trente-cinq ans que j’use ainsi des Psaumes. Dans quelque état d’âme que je me sois trouvé, ils ne m’ont pas laissé sans secours 11. »

Pourquoi une autre version des psaumes ?

Parmi tous les livres de l’Ancien Testament, celui des Psaumes est, sans conteste, celui qui fut le plus souvent traduit. Alors, pourquoi ajouter encore une version à toutes celles qui existent déjà ?

En premier lieu, parce que chaque traduction fait découvrir de nouveaux aspects du texte original et nous permet, par conséquent, d’étendre notre connaissance de Dieu et d’accroître nos richesses spirituelles.

En second lieu, comme il s’agit de prières destinées à être répétées par le croyant, chaque nouvelle formulation de la pensée nous préserve de la routine où la forme masque peu à peu le fond. Certains chrétiens ont l’habitude de lire un psaume chaque matin. Une nouvelle version renouvellera leur culte personnel pendant cinq mois. « Chantez à l’Éternel un cantique nouveau » répètent les psalmistes.

Chaque version a ses objectifs prioritaires : fidélité littéraire au texte, beauté littéraire, facilité de compréhension, dépaysement, etc. Aucune ne rendra pour un lecteur occidental du XXIe siècle ce que le Juif contemporain de David y trouvait. Toutefois, en additionnant l’une à l’autre, on gagnera peu à peu une vue synthétique du texte qui nous rapprochera de l’impression ressentie par ses premiers auditeurs. C’est la raison d’être principale des nombreuses variantes en notes de bas de page. Notre texte n’a pas la prétention d’être une traduction originale de l’hébreu. Lorsque des centaines de spécialistes ont traduit un texte, que reste-t-il à découvrir ? Qui pourrait se targuer de faire une Å“uvre « originale » ? Ce qui est possible, par contre, c’est de profiter de la somme incalculable d’efforts dispersés sur l’ensemble des versions existantes. Le labeur patient des hébraïsants du passé et les recherches récentes des linguistes actuels trouvent leur consécration dans les quelque cinquante versions françaises, allemandes et anglaises actuelles que nous avons compulsées.

Les buts de cette version

Les objectifs de cette traduction peuvent se résumer en quelques mots : nous avons voulu donner une version fiable et compréhensible, rythmée et pourvue de toutes les variantes contenues dans les versions modernes.

1. Une version fiable et compréhensible

Parmi les milliers de variantes des traductions du psautier, le non-spécialiste n’a que l’embarras du choix, car à côté des multiples nuances d’un même mot hébreu, se trouvent parfois des sens très divergents. Comment choisir ? Faut-il suivre la majorité des traducteurs ou pencher, au contraire, vers les solutions originales de ceux qui ont essayé de pallier les lacunes et les obscurités des manuscrits en recourant aux anciennes versions ou à des conjectures fondées sur les lois de la prosodie hébraïque ? Laissant à d’autres les hypothèses originales, nous avons préféré opter pour les variantes les plus sûres parce que les mieux appuyées par des documents fiables, en donnant une priorité justifiée au texte massorétique 12.

Ce choix a pu se faire essentiellement grâce à l’aide compétente de feu le professeur Jules-Marcel Nicole, alors directeur de l’institut biblique de Nogent-sur-Marne.

Nous voulions aussi une version facile à comprendre par l’homme d’aujourd’hui. C’est pourquoi nous avons écarté, dans la mesure du possible, les archaïsmes et les mots employés dans un sens particulier qui font le charme de certaines versions. Si nous voulons prier « par l’intelligence » (1 Corinthiens 14 : 14), il nous faut préférer des paroles intelligibles à celles qui charment nos oreilles ou qui nous frappent par leur originalité.

2. Une version rythmée… pourquoi ?

Par fidélité

En tout premier lieu : par souci de fidélité au texte inspiré. Le traducteur qui rendrait un récit historique de l’Ancien Testament ou des Évangiles par une poésie serait certainement - et à juste titre - accusé d’altérer la nature du texte et de trahir l’intention de l’écrivain sacré. Car la poésie et la prose ont chacune leur optique, leur but et leurs lois propres. On attend d’un morceau de prose une information exacte sur des faits et l’on demande à son auteur un témoignage objectif et vrai, alors que l’on concédera au poète une beaucoup plus grande liberté. Par l’effet du rythme, de la musique des vers, par la sonorité des mots, la poésie fait appel à une couche plus profonde de l’être que la raison raisonnante : elle éveille le sens esthétique inné en tout homme et suscite des sentiments d’admiration ou de compassion, un esprit de louange ou de supplication.

Les mots sont davantage destinés à solliciter notre imagination qu’à transmettre une information précise.

Si transformer un morceau de prose en poésie c’est trahir le texte, l’inverse n’est pas moins vrai. Lorsque l’auteur inspiré a jugé bon d’écrire certains passages en vers, il devait avoir ses raisons. Nous pouvons essayer de les deviner ou de les expliquer ; nous n’avons pas à les discuter ni à dénaturer le texte en le transformant en prose.

Qu’est-ce qui distingue la poésie de la prose ?

Les caractéristiques de la poésie varient d’une civilisation à l’autre. Chez les Hébreux, le poème se reconnaissait au rythme sonore et à la symétrie des pensées. Le rythme ne reposait pas, comme dans nos poésies, sur la succession régulière de syllabes fortes et faibles, mais sur une structure de la phrase où revenaient, à cadence régulière, certaines syllabes plus accentuées que d’autres. La rime sonore était remplacée par une rime de sens, comme chez tous les peuples de l’ancien Orient. La même pensée était donc répétée avec des mots différents : parallélismes synonymiques, antithétiques ou synthétiques 13.

Parfois, la succession des lettres par lesquelles commençaient les versets ou les strophes reconstituait l’alphabet (Éphésiens 5 : 19), il montre que la vie nouvelle a besoin de s’exprimer d’une manière adéquate sous des formes artistiques inspirées par l’Esprit de Dieu.

3. Un éventail de variantes

Dans les Épîtres de notre Nouveau Testament Parole vivante, les différentes nuances du texte original ont été combinées pour constituer un texte qui reflète la richesse de l’original. Ce procédé était inutilisable pour la traduction des livres poétiques de l’Ancien Testament. En effet, puisque la poésie hébraïque repose sur la répétition d’une même pensée sous des formes différentes, on en aurait faussé le mécanisme en introduisant des reformulations supplémentaires. Toutes les variantes trouvées dans les traductions ont donc été renvoyées en note au bas des pages.

Quelle est l’utilité de ces variantes ?
  1. Lorsqu’il s’agit de mots ou d’expressions synonymes en français, les variantes constituent une sorte d’amplification de la traduction et d’explication au niveau élémentaire de la compréhension matérielle du texte (ex.: Psaume 1 : 2, note f ; Psaume 3 : 8, notes e, f).
  2. Quand les traducteurs ont hésité sur le sens de l’expression hébraïque, les différentes compréhensions possibles apparaissent dans les variantes, le sens le plus plausible étant retenu dans le texte (ex.: Psaume 1 : 1, note a ; Psaume 2 : 12, note d ; Psaume 8 : 2, note c). Les différentes options sont généralement séparées par la conjonction « ou ».
  3. Parfois, le texte hébreu et celui des anciennes versions divergent. La traduction suit, en principe, le texte hébreu des Massorètes, sauf lorsque les versions semblent avoir restitué un sens original plus cohérent avec le contexte. Les notes indiquent donc, dans ce cas, la manière dont les anciens traducteurs juifs comprenaient le sens du texte (ex. Psaume 1 : 3, note g).
  4. Dans certains cas, les manuscrits en notre possession portent un texte mutilé ou obscur dont les traducteurs et les exégètes ont essayé de rétablir le sens original par des conjectures diverses. Les notes préviennent de l’incertitude de la traduction et rendent compte des différentes compréhensions possibles. Par contrecoup, l’absence de telles variantes atteste l’unanimité des traducteurs autour d’un même sens que nous pouvons, dès lors, considérer comme certain.

Ainsi ces notes - que d’aucuns considéreront comme fastidieuses - pourront constituer, pour ceux qui voudront approfondir l’étude des Psaumes, un instrument de travail qui les dispensera de consulter des dizaines de versions.

Dans la plupart des cas, elles peuvent servir aussi à la reformulation de nos prières : dans la variété des mots et expressions donnés, nous trouverons plus aisément ceux qui correspondent exactement à notre situation et nous permettront de l’exposer à Dieu ou de lui répéter, sans vaines redites, la louange, l’action de grâce ou la requête que nous désirons lui présenter.

Certains regretteront sans doute que ces variantes ne soient pas signées pour que l’on sache qui traduit quoi. Cela aurait été utile, certes, mais pour rendre à chacun ce qui lui appartient, il aurait fallu au moins quadrupler le volume des notes déjà bien encombrantes 21. L’anonymat a permis de regrouper les variantes par catégories et d’offrir ainsi une vue globale, graduée par nuances, des différentes options choisies par les traducteurs.

Le dessein de ces notes n’est d’ailleurs pas de rendre les autres traductions superflues. Elles veulent, au contraire, y renvoyer ceux qui désirent approfondir l’étude et la méditation des Psaumes en leur donnant une idée de la richesse qui les attend - et qui n’est qu’un aspect de « la sagesse infiniment variée de Dieu » (Éphésiens 3 : 10) que Dieu a révélée par l’Église.

Alfred Kuen

Versions utilisées ou consultées

Françaises

  1. P. de Beaumont
  2. Bible annotée (Neuchâtel)
  3. Chouraqui
  4. Crampon
  5. Darby
  6. Deissler
  7. Frossard — Gérard
  8. Jérusalem
  9. Zadoc Kahn (Rabbinat)
  10. Lausanne
  11. Maillot-Leliève
  12. Mannati
  13. Maredsous
  14. Osty-Trinquet
  15. Pléiade (Dhorme)
  16. Psautier français (vers.oecum).
  17. Segond
  18. Segond révisée (Colombe)
  19. Synodale
  20. Traduction oecuménique (T. O. B).

Allemandes

  1. Albrecht
  2. Allgeier
  3. Bruns
  4. Buber
  5. Elberfelder
  6. Luther
  7. Menge
  8. Psalmen in der Sprache der Gegenwart (Gerstenberger, Jutzler, Boecker)
  9. Schlachter
  10. Zink
  11. Zürcher

Anglaises

  1. American Standard Version
  2. Amplified Bible
  3. Authorized Version
  4. Berkeley Version
  5. Bible in Basic English
  6. Good News Bible
  7. Harrison
  8. Jerusalem Bible
  9. Knox
  10. Lamsa
  11. Modern Language Bible
  12. Moffatt
  13. New American Bible
  14. New English Bible
  15. Old Testament from 26 Translations
  16. Rotherham
  17. Smith, Powis, Goodspeed
  18. Spurrell
  19. Taylor (Living Bible)
  20. Thomson
  21. Young

Autres versions françaises

  1. Bible du Centenaire
  2. Ch. Bruston
  3. J. Cales
  4. L. Desnoyers
  5. P. Claudel (paraphrase)
  6. Mgr. Garrone
  7. Lemaistre de Saci
  8. H. Meiss — G. Houde
  9. M. F. Moos
  10. E. Podechard
  11. Renard (Bible Pirot-Clamer)
  12. A. M. Roguet
  13. Version oecuménique : texte liturgique
  14. Psaumes en français courrant

Le texte a été revu et corrigé notamment par M. le professeur J. M. Nicole, alors Directeur de l’institut biblique de Nogent-sur-Marne.

Chapitre 1 : 1 2 3 4 5 6 7

Chapitre 2 : 1 2 3 4 5 6 7

Chapitre 3 : 1 2 3 4 (5 6 7 8)

Chapitre 4 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 5 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 6 : 1 2 3 4 5

Chapitre 7 : 1 2 3 4 (5 6 7 8 9 10)

Chapitre 8 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 9 : 1 2 3 4 5 6 7 8

Chapitre 10 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 11 : 1 2 3 4 5 6 7 8

Chapitre 12 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 13 : 1 2 3 4 5 6 7 8

Chapitre 14 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 15 : 1 2 3 4 5 6 7

Chapitre 16 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 17 : 1 2 3 4

Chapitre 18 : 1 2 3 4 5 6 7 8

Chapitre 19 : 1 2 3 4 5 6 7

Chapitre 20 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 21 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 22 : 1 2 3 4 (5 6 (7 8)

Chapitre 23 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 24 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 25 : 1 2 3 4 (5 6 (7 8)

Chapitre 26 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 27 : 1 2 3 4 (5 6 (7 8)

Chapitre 28 : 1 2 3 4

Chapitre 29 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 30 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 31 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 32 : 1 2 3 4 5 6 7

Chapitre 33 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 34 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 35 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 36 : 1 2 3 4 5 6 7

Chapitre 37 : 1 2 3 4 5

Chapitre 38 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 39 : 1 2 3 4 5 6 7 8

Chapitre 40 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 41 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 42 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 43 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 44 : 1 2 3 4 5 6 7 8

Chapitre 45 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 46 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 47 : 1 2 3 4

Chapitre 48 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 49 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 50 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 51 : 1 2 3 4 5 6 7

Chapitre 52 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 53 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 54 : 1 2 3 4 (5 6 (7 8)

Chapitre 55 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 56 : 1 2 3 4 5

Chapitre 57 : 1 2 3 (4 5)

Chapitre 58 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 59 : 1 2 3 4 5 (67)

Chapitre 60 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 61 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 62 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 63 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 64 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 65 : 1 2 3 4 (5 6 7)

Chapitre 66 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 67 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 68 : (1-18)1 2 3 4 (5 6 7)

Chapitre 68 : (19-36)1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 69 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 70 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 71 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 72 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 73 : 1 2 3 4 5 6 7 8

Chapitre 74 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 75 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 76 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 77 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 78 : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Chapitre 79 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 80 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 81 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 82 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 83 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 84 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 85 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 86 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 87 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 88 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 89 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 90 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 91 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 92 : 1 2 3 (4 5 (6 7)

Chapitre 93 : 1 2 3 4 (5 6 7 (8 9 10)

Chapitre 94 : 1 2 3 (4 5 (6 7)

Chapitre 95 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 96 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 97 : 1 2 3 4

Chapitre 98 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 99 : 1 2 3 4 5

Chapitre 100 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 101 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 102 : 1 2 3 4 5 6 7 8

Chapitre 103 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 104 : 1 2 3 4 5 6 7 8

Chapitre 105 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 106 : 1 2 3 4 (5 6 7 8 9 10)

Chapitre 107 : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Chapitre 108 : 1 2 3 (4 5)

Chapitre 109 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 110 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 111 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 112 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 113 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 114 : 1 2 3 4 (5 6 (7 8)

Chapitre 115 : 1 2 3 4 (5 6 7 8)

Chapitre 116 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 117 : 1 2 3 4 5

Chapitre 118 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 119 : 1 2 3 4 (5 6 (7 8)

Chapitre 120 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 121 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 122 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 123 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 124 : 1 2 3 4 (5 6 (7 8)

Chapitre 125 : 1 2 3 4 (5 6 (7 8)

Chapitre 126 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 127 : 1 2 3 4 (5 6) 7 8)

Chapitre 128 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 129 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 130 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 131 : 1 2 3 4 (5 6 (7 8)

Chapitre 132 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 133 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 134 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 135 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 136 : 1 2 3 4 (5 6 (7 8)

Chapitre 137 : 1 2 3 4 (5 6) 7 8)

Chapitre 138 : 1 2 3 4 (5 6 7)

Chapitre 139 : 1 2 3 4 5

Chapitre 140 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 141 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 142 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 143 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 144 : 1 2 3 4 (5 6)

Chapitre 145 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 146 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 147 : 1 2 3 4 5 6 (7 8)

Chapitre 148 : 1 2 3 4 5 (6 7)

Chapitre 149 : 1 2 3 4 5 6

Chapitre 150 : 1 2 3 4 5 (6 7)


  1. « Sur environ 285 citations de l’Ancien Testament dans le Nouveau, plus de 80 proviennent du seul livre des Psaumes », J. Kaltenbach, Le livre qui chante la gloire de Dieu, Strasbourg, Oberlin, 1949, p. 15.

  2. Dans « Prier les Psaumes » (Foi vivante, n° 15), A. George examine différents psaumes sous trois angles: la prière de l’Ancien Testament, celle de Jésus et la nôtre.

  3. Psaume 78 : 2.

  4. Psaume 22 : 7 ; 69 : 5 ; 88 : 9, 19 ; 109 : 2 ; 142 : 5.

  5. Psaume 22 : 2, 19 ; 31 : 6 ; 41 : 10 ; 42 : 6, 12.69 : 5, 22, 41 ; 118 : 22.

  6. Psaume 8 : 3 ; 16 : 10 ; 110 : 1 ; 28.

  7. Psaume 65 : 8.

  8. Matthieu 21 : 16, 42 ; 23 : 39 ; etc.

  9. Matthieu 26 : 30 ; Luc 23 : 46 ; Psaume 31 : 6.

  10. A. Rippert, Les psaumes de David, Lyon, Tournachon-Molin, 1804.

  11. Tommy Fallot, cité par J. Kaltenbach, op. cit. p. 17.

  12. Cf. Frederick F. Bruce, « La poésie de l’Ancien Testament », in le Nouveau Commentaire Biblique, Saint Légier, Emmaüs, p. 67-50.

  13. Cf. Frederick F. Bruce, « La poésie de l’Ancien Testament », in le Nouveau Commentaire Biblique, Saint Légier, Emmaüs, p. 67-50.

  14. Comme L. Desnoyer a tenté de le faire dans sa Traduction rythmée d’après l’hébreu (Desclée de Brouwer, 1935) qui se lit en français comme de la prose. Ou, comme nous le trouvons dans la Bible de Jérusalem, où l’on ne découvre le retour régulier des syllabes accentuées que lorsque les textes sont psalmodiés sur les refrains psalmiques de Gélineau.

  15. Pour une histoire des Psaumes en vers anglais, cf. W. Force Stead, The Poetry of the Bible, London, 1938, p. v et suivantes.

  16. Rééditées en français moderne par L’Erea (24 rue Courteissade, 13100 Aix-en-Provence) et les éditions P. Viret (CP 3151, 1002 Lausanne, Suisse).

  17. Par ex. A. Rippert, Odes sacrées ou les psaumes de David, Lyon, 1804 ; G. Sabatier, Psaumes de David, Paris, 1880 ; M. Debrot, Les Psaumes en vers, Belo Horizonte, 1967.

  18. « Aucune traduction des Psaumes en vers ne respecte l’original », L. Denoyers, Les Psaumes, p. 55.

  19. Op. cit., p. 54.

  20. Paul Valéry : « Poésie et pensée abstraite » Œuvres T. 1 (Pléiade) p. 1332.

  21. The Old Testament Books of Poetry from 26 Translations consacre 320 pages à un échantillonnage fort sélectif de variantes de traductions anglaises des Psaumes qui ne couvre qu’une partie de nos 25000 variantes.

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