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Marie (hébr. mireyam, leur rébellion)
Dictionnaire Biblique Bost

1°. La sœur aînée de Moïse et d’Aaron, fille ou descendante comme eux de Amram et de Jokébed, de la tribu de Lévi (Nombres 26.59 ; 1 Chroniques 6.3). Elle veilla sur le sort de son plus jeune frère déposé dans un coffret de jonc parmi les roseaux du Nil (Exode 2), et sut avec autant de grâce que de présence d’esprit, rendre à sa mère le fils qu’elle croyait perdu. Plus tard elle mérita le titre de prophétesse, et rassemblant sur l’autre rive de la mer Rouge les femmes d’Israël au son du tambourin, elle chanta un cantique de délivrance et les actions merveilleuses de l’Éternel en faveur de son peuple (Exode 15). Une tache apparaît dans sa vie et s’ajoute à tous les exemples qui prouvent que les personnes les plus saintes sont encore sujettes à faillir ; elle eut avec sa belle-sœur, la femme de Moïse, une contestation dont l’écrivain sacré ne nous dit pas la nature ; peut-être que jalouse de l’autorité de Moïse, et n’osant l’attaquer directement, elle reproche à la femme cushite sa qualité d’étrangère, afin de faire rejaillir sur son frère la honte d’une alliance antithéocratique et indigne de lui. Aaron se joignit à sa sœur, ils parlèrent mal de Moïse, s’élevèrent contre son autorité, et se prévalurent des grâces que Dieu leur avait faites pour méconnaître le pouvoir législatif et civil que Dieu n’avait donné qu’au seul Moïse. Leurs paroles répétées dans le camp risquaient d’être accueillies avec trop d’empressement par les Israélites toujours disposés à se révolter contre leur chef, et Dieu ne fit pas attendre son jugement ; Marie et ses frères durent comparaître au tabernacle d’assignation, et la vengeance divine frappa d’une lèpre subite la sœur qui, dans son âge avancé, n’avait pas craint de troubler par ses médisances la paix d’une famille, et par son ambition l’ordre du camp d’Israël (Nombres 12 ; cf. Deutéronome 24.9). Mais à la requête de Moïse, la santé lui fut rendue, elle fut nettoyée de la lèpre, et les formalités nécessaires à la purification des lépreux, un exil de sept jours hors du camp, furent la seule peine de sa révolte. Elle mourut au désert de Tsin, quelque temps avant la fin du grand voyage, après avoir vécu cent vingt ans avec le frère dont elle avait été la jeune libératrice ; on peut croire qu’elle avait au moins cent trente ans. Josèphe la fait épouse de Hur l’ami de Moïse. Quelques auteurs rapportent à la mort très rapprochée de Marie et de ses deux frères ce qui est dit en Zacharie 11.8 : « Je supprimai trois pasteurs en un mois, car mon âme s’est ennuyée d’eux ». Les noms de ces trois grandes autorités sont rappelés et réunis (Michée 6.4) ; mais il ne paraît pas que Marie ait joui elle-même d’une autorité autre que l’autorité naturelle que lui donnaient ses relations d’intime parenté avec le chef et le souverain pontife d’Israël. Eusèbe dit qu’on montrait encore de son temps le tombeau de Marie à Kadès.

2°. Marie, fille de Méred, inconnue (1 Chroniques 4.17).

3°. Marie, fille d’Héli et mère de Jésus : épouse fiancée à Joseph, mais encore vierge, elle vit s’accomplir en elle les antiques promesses faites à la maison de David, et servante de l’Éternel, cette humble femme donna la nature humaine à celui qui, à la fois homme et Dieu, devait délivrer les hommes de leurs péchés en vivant et en mourant pour eux. Dans une visite à sa cousine Élisabeth, qui portait comme elle en son sein un gage de la faveur divine envers elle et envers tous les hommes, elle composa le cantique si humble et si triomphant qui porte son nom, et qui rappelle les paroles d’Anne, la mère de Samuel ; puis lorsque le moment de la délivrance de sa cousine fut proche, Marie revint à Nazareth où elle habitait, et où elle se proposait d’attendre dans la retraite les jours de sa gloire ; mais l’oracle de Michée 5.2, devait s’accomplir, et César Auguste, en ordonnant le recensement de la Judée, contraignit Joseph de se rendre à Bethléem, où Marie le suivit, soit qu’elle ne voulût pas se séparer de son époux dans les circonstances où elle se trouvait, soit qu’elle dut aussi, comme fille unique, héritière et propriétaire d’un immeuble dans sa tribu, se présenter elle-même au lieu où elle possédait. Mais son terme était accompli, elle enfanta dans une étable son fils premier-né, qui n’eut qu’une crèche pour berceau, et dont la royauté terrestre ne devait pas avoir un lieu où reposer sa tête.

Cette humble fin de tant de glorieuses espérances devait être une déception pour Marie, qui ne comprenait pas encore la nature de la gloire et de la grandeur de Jésus ; mais les manifestations célestes qui présidèrent à défaut de pompes terrestres à la naissance de l’enfant, furent pour la mère un enseignement qu’elle garda dans son cœur et qui lui devint clair plus tard, bien qu’elle soit restée de longues années encore avant de comprendre les mystères qui l’entouraient (Luc 1.et 2).

Après avoir vu les mages d’Orient s’humilier aux pieds de son fils, et lorsqu’elle eut accompli les quarante jours de purification exigés des jeunes mères par la loi de Moïse (Lévitique 12.2), les jours de tribulation commencèrent pour elle ; divinement avertie, elle partit pour Jérusalem, où elle offrit dans le temple le sacrifice des relevailles, et le vieux Siméon, heureux de tenir dans ses bras le gage de la rédemption d’Israël, bénit son jour, mais ne cacha point à Marie les peines qu’elle aurait à souffrir et l’épée qui devait percer son âme. Elle passa de Jérusalem en Égypte, où elle attendit la mort du tyran qui eut lieu dans le courant de la même année. Lorsque Jésus eut atteint l’âge de douze ans, sa mère, qui se rendait selon l’usage à Jérusalem pour y célébrer la Pâque, le perdit de vue et ne le retrouva qu’après trois jours de recherches ; usant de son autorité maternelle, elle crut pouvoir adresser à l’enfant de tendres reproches, expression des inquiétudes auxquelles elle avait été en proie, mais elle ne comprit pas la réponse du Messie, sa justification et la revendication de ses droits dans l’exécution de ses devoirs.

Il ne paraît pas même que dans les dix-huit années qui suivirent, elle ait fait des progrès dans la connaissance et dans l’intelligence de la vérité éternelle, car aux noces de Cana, où nous la retrouvons pour la première fois après ce long intervalle, elle s’attire de la part du Sauveur des paroles où l’on est obligé de reconnaître quelque dureté (Jean 2.1-4 ; cf. Juges 11.12 ; 2 Samuel 19.22 ; 2 Rois 9.18 ; etc.) ; c’est ainsi que l’ont entendu les pères de l’Église les plus distingués, Chrysostome, Augustin, Théophylacte, Origène et Calmet lui-même.

Marie n’eut jamais aucune part au ministère de son fils, et lorsque Jésus fut appelé, soit par une folle béatification que l’on voulait faire de sa mère, soit à propos d’une interruption qu’elle occasionna en se présentant avec ses autres fils pendant que la foule, attentive à ses discours, l’environnait et l’écoutait avidement, à parler de celle à qui il devait son corps et sa nature humaine, ce fut pour répondre la première fois : « mais plutôt heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la pratiquent » (Luc 11.28), et la seconde fois : « Qui est ma mère et qui sont mes frères ? quiconque fera la volonté de mon père qui est aux cieux » (Matthieu 12.48 ; Marc 3.35 ; Luc 8.21).

Cependant l’époque où le Fils de l’homme devait être glorifié, approchait ; Marie toujours bornée dans ses espérances, dans ses désirs et dans ses vues sur la grandeur de son fils à qui un trône était promis, n’était pas préparée aux scènes douloureuses dont elle devait être témoin ; elle monta encore de Nazareth à Jérusalem pour y faire la Pâque, et l’oracle de Siméon s’accomplit, qui lui avait annoncé qu’une épée percerait son âme ; elle accompagna vers le lieu du supplice le fils qu’elle avait tant aimé sans le comprendre ; elle se tenait là avec ses pieuses compagnes ; elle regardait de loin (Matthieu 27.55 ; Marc 15.40 ; Luc 23.49), et s’étant approchée pour recueillir en silence le dernier soupir du Juste condamné, elle eut le bonheur d’entendre encore sa voix qui la recommandait au disciple bien-aimé, léguant à celui-ci une mère, à celle-là un fils (Jean 19.26). Elle se retira en effet chez Jean, et la tradition porte qu’elle passa onze années sous son toit hospitalier ; son nom se retrouve en Actes 1.14, avec celui des disciples réunis en prières après l’ascension du Christ ressuscité ; dès lors il n’en est plus question ni directement, ni indirectement dans aucun des livres du Nouveau Testament, dans aucune des vingt et une épîtres, qui traitent cependant de tous les dogmes et de toutes les vérités religieuses, non plus que dans la description que Jean (en l’Apocalypse) nous fait de la demeure des bienheureux. Le silence de l’Écriture sous ce rapport, est la meilleure réponse à la doctrine mariolâtre de l’Église romaine. On ne sait, ni où, ni quand mourut Marie, mais elle devait avoir plus de soixante ans ; on ne sait pas non plus comment les papistes ont pu se procurer tout le lait qu’ils montrent de la sainte Vierge, et comme dit Calvin, elle eût été vache, et nourrice toute sa vie, que l’on comprendrait encore difficilement la prodigieuse quantité que l’on en vend en tant de lieux. Il est affligeant pour le christianisme que M. de Chateaubriand ait osé parler de cette beauté qui s’interpose entre Dieu et les hommes ; nous voulons aussi appeler Marie bienheureuse, mais c’est parce qu’elle a été reçue en grâce, parce qu’elle a eu un Sauveur ; le silence des livres saints, aussi bien que la manière dont ils parlent de Marie, quand ils le font, doit nous rappeler qu’un seul est adorable, qu’un seul est intercesseur.

4°. Marie Magdeleine (voir Magadan), (Matthieu 27 ; 28 ; Marc 15 ; 16 ; Luc 8 ; 23 ; 24 ; Jean 19 ; 20). Elle est toujours, sauf en Jean 19.25, nommée la première parmi les pieuses femmes qui accompagnaient le Christ et qui le soutenaient de leurs dons, même avant la femme de Chuzas intendant d’Hérode, et l’on en a conclu qu’elle appartenait probablement à la haute classe de la société, et qu’elle jouissait d’une fortune assez considérable ; rien du moins ne peut faire croire le contraire. Elle fut délivrée par la puissance du Sauveur, de sept esprits immondes dont elle était possédée, et cette délivrance fut pour elle une naissance nouvelle ; dès lors, pleine de reconnaissance, elle se dévoua sans réserve à son maître, et le suivit jusqu’au calvaire et dans le jardin de Joseph.

Elle voulut contribuer ou pourvoir aux dépenses de l’embaumement, et se rendit de bonne heure au tombeau le lendemain du sabbat ; mais la pierre était roulée, et le corps n’y était plus. Les femmes qui n’ont pas encore aperçu les anges gardiens, s’inquiètent et s’étonnent ; Marie court à Jérusalem avertir les apôtres (Jean 20), et revient au sépulcre, où elle ne trouve plus personne que les deux anges qu’elle ne reconnaît pas, et à qui elle confie le secret de son angoisse ; et quand Jésus lui-même s’approche, encore toute troublée, elle le prend pour le jardinier, le supplie de lui rendre le corps de son maître, et ne le reconnaît que lorsque sa voix bien connue et pénétrante, l’appelle de son nom, Marie ! Elle se jette alors à ses pieds, qu’elle embrasse en s’écriant : Rabboni ! mon maître ! Mais il la relève et lui dit : ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon père (v. 17) ; paroles difficiles à comprendre. et dont on ne peut espérer de percer l’obscurité ; peut-être renferment-elles un reproche à Marie sur son incrédulité : « Tu n’as pas besoin de me toucher, tu peux être sûre que je vis encore » ; peut-être une exhortation, « ne perds pas de temps, et va dire à mes frères que je vis », ou bien, « ne te préoccupe pas de mon corps, il n’est pas encore glorifié, il est charnel, et tes regards doivent s’élever plus haut » ; peut-être enfin n’est-ce qu’une parole d’amitié, « tu n’as pas besoin de m’adorer, je suis encore le Fils de l’homme, l’un des vôtres » ; ou bien, « calme ta joie, nous nous reverrons encore avant que je monte vers mon père, ce qui ne tardera cependant pas », (cf. Calvin, Bèze, Tholuck, Olshausen, etc.).

Ici s’arrête son histoire ; la tradition ajoute, mais sans le moindre fondement, que c’est elle qui, pauvre pécheresse, après une vie d’impuretés, trouva son pardon aux pieds de Jésus qu’elle oignait de nard pur en les arrosant de ses larmes (Luc 7.37) ; l’art s’est emparé de ce nom, et rien n’est plus commun en poésie et en peinture, que les pécheresse Madeleine, et les Madeleine repentante ; il suffit de se rappeler qu’avant sa conversion elle était affligée d’infirmités qui ne pouvaient se concilier avec les désordres de conduite qu’on lui prête ; la pécheresse d’ailleurs était de Naïn et non de Magdala. La tradition (Nicéphore), fait encore venir Marie Madeleine à Rome, et raconte qu’après avoir porté plainte contre Pilate, elle se retira dans les Gaules comme évangéliste, mais rien ne le prouve, et il est plus que vraisemblable que ce n’est qu’un conte. Le caractère de Marie Madeleine est un des plus purs portraits de femme du Nouveau Testament ; il ne présente pas les mêmes taches que celui de la mère du Sauveur, et son amour pour le maître est empreint de plus d’intelligence, de plus d’élévation, et si on peut le dire, d’un christianisme plus évangélique.

5°. Marie, femme d’Alphée ou Cléopas (Jean 19.25), et mère de Jacques le Mineur, de Joses, de Simon et de Jude. Elle était sœur de la mère de Jésus, et compta parmi les pieuses femmes qui assistèrent le Sauveur pendant sa vie, le suivirent au Calvaire, se rendirent au sépulcre pour l’embaumer, et annoncèrent sa résurrection aux apôtres (Matthieu 27 ; 28 ; Marc 15 ; 16 ; Luc 23 ; 24). Trois de ses fils devinrent apôtres, Joses seul ne le fut pas. D’après d’autres passages, ces quatre enfants auraient été fils de Marie, femme de Joseph (Matthieu 13.55 ; Marc 6.3), et l’apôtre Jean (7.5), leur rend le triste témoignage qu’ils ne croyaient pas en Jésus ; voir Jacques. Sur cette question à laquelle les romanistes ont donné plus d’importance qu’elle n’en a réellement, nous croyons qu’un mot peut suffire ; Jésus était le fils unique du Père, il n’est pas le fils unique de Marie, mais son premier-né (Matthieu 1.25 ; Luc 2.7). Ceci est positif, peu importent les noms de ses frères ; et si les deux sœurs, si les deux Marie ont porté le même nom, il est possible qu’elles aient aussi donné à leurs enfants des noms semblables.

6°. Marie, sœur de Lazare et de Marthe (Luc 10.39 ; Jean 11 ; 12). Dans une visite, peut-être la première, que Jésus fit à la famille de Béthanie, Marie était assise aux pieds du Sauveur, écoutant sa parole, et se réjouissant de la vérité ; Marthe, plus vive, plus extérieure, et s’occupant de recevoir de son mieux un hôte, si cher et si vénéré, voyait avec impatience le calme de sa sœur, mais Jésus rendit à celle-ci ce beau témoignage : « Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera point ôtée », parole qui se rapportait tout ensemble à la bénédiction du moment, et aux bénédictions à venir, à l’avantage de recueillir les instructions du maître, et au salut qui devait en découler pour la femme disciple.

Lorsque Lazare fut mort, Marthe courut au-devant du Seigneur ; Marie l’attendait, mais quand elle sut que Jésus la demandait, elle s’empressa de se rendre à son invitation, et se jetant à ses pieds, sans beaucoup de raisonnements ou de paroles, elle dit seulement : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Au tombeau de son frère, oppressée peut-être par la douleur, en même temps qu’agitée par l’espérance, et soutenue par la foi, elle garda le silence, mais un silence plus significatif que toutes les paroles de sa sœur. Peu de jours après la résurrection de son ami Lazare, Jésus étant encore à Béthanie où tant de souvenirs et tant d’affections l’attiraient, il fut invité à un repas chez Simon dit le lépreux : là, Marie qui célébrait avec les autres convives la résurrection de son frère, sut plus qu’eux tous, plus même que les apôtres, rendre la gloire à celui à qui appartient la gloire, et répandit sur la tête et sur les pieds du Sauveur un parfum précieux qui avait été destiné peut-être à la sépulture de Lazare, et essuya de ses cheveux les pieds qu’elle venait d’honorer ainsi.

Un témoignage si naturel de reconnaissance fut cependant mal compris et mal interprété ; plusieurs disciples s’indignèrent, et Judas forma le projet de livrer son maître ; mais Jésus justifia la pieuse chrétienne, et profita de cette circonstance pour rappeler aux siens que dans peu de jours il marcherait lui-même à la mort, et que son corps réclamerait à son tour les honneurs de la sépulture que Marie venait de lui rendre d’une manière anticipée et sans le savoir. Cette onction des pieds de Jésus ne doit pas être confondue avec celle qui est racontée en Luc 7.37. Dans l’une et l’autre occasion, du reste, c’est un personnage autre que le chef de la maison qui donne à Jésus cette preuve d’hommage et d’amour ; on ne saurait donc y voir l’acte ordinaire de la politesse et de l’hospitalité dont il fallait user avec tous les convives, mais un témoignage extraordinaire de reconnaissance et de dévouement.

7°. Marie, mère de Marc, et ainsi tante de Barnabas (Actes 12.12 ; cf. Colossiens 4.10). C’est dans sa maison que Pierre se rendit après être échappé de la prison, parce qu’il était sûr d’y rencontrer plusieurs frères qui s’y réunissaient ordinairement pour prier. Elle n’est connue que par ce détail, mais on en conclut qu’elle jouissait d’une certaine considération auprès des apôtres, et que peut-être elle était riche, et membre d’une famille distinguée.

8°. Marie, femme disciple de Rome, à laquelle Paul rend un beau témoignage (Romains 16.6), mais du reste inconnue.

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